École de Magie du Ruisseau - Forum JDR
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 La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!

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Lorenzo Legault
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Lorenzo Legault


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MessageSujet: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptySam 21 Juin 2014, 21:43

Il avait rencontré sa Chef Alphonsine, dans l’avant-midi, qui lui avait fait une demande bien spéciale. Apparemment, une jeune adolescente du nom de Myrtille, dont la chevelure était égale à la magnificence de son prénom, avait décidé de faire l’école buissonnière et de devenir une policière. Bien que les autorités locales aient essayé de la convaincre qu’elle serait mieux en classe pour apprendre la magie, et qu’elle pourrait toujours mettre ses bras au service de la protection du village dans 3 ans, elle s’était tenue solide sur ses arguments. On l’avait confiée à Lorenzo, pensant peut-être que, de toute sa stature et de toute sa douceur, il arriverait à la convaincre de céder, qu’il la ferait changer d’idée. Certes, c’était l’objectif numéro 1 de l’Italien à ce moment-là, et lorsqu’il fit appeler l’adolescente pour son premier entraînement en tant qu’apprentie de la police de Sainte-Charlotte-de-Forest, c’était ce qu’il voulait l’obliger à réaliser : que la place de toute bonne jeune sorcière se trouvait sur les bancs de l’école, et que Du Ruisseau saurait la combler.

Mais avant cela, il fallait apprendre à la connaître, comprendre ses motivations, découvrir ses ambitions, et deviner son parcours. Pour cela, le géant à l’accent suave était plutôt doué, car lorsque ce n’était pas son imposante taille qui forçait les gens à parler, c’était sa gentillesse et sa compréhension qui imposait la confiance et qui ouvrait bien des bouches aux confidences. Il avait l’oreille sure et le secret au cœur, il ne dirait mots des ennuies de la gamine, si elle voulait bien s’ouvrir.

Elle arriva à la cour intérieure, entourée par le poste de garde, où se trouvaient des pantins d’entraînement. Il la reconnu sans l’avoir vue, car on l’avait prévenu que son prénom sciait à son physique particulier. Son regard autant que sa chevelure brillait de la couleur du ciel, quoi que le premier était plus clair et que la seconde se nuançait de violets, sous la lumière de l’astre du jour.

Lorenzo n’avait pas l’intention d’être sévère avec cette enfant, et c’est en position assise qu’il l’accueillit, lui faisant signe de le rejoindre sur le banc en fer forgé qui tenait lieu d’espace de repos lors des entraînements des policiers. Ce matin, c’était fort calme, les hommes devaient être en patrouille ou en repos. Il aurait la paix pour apprendre à connaître son apprentie, qui, l’espérait-il, ne resterait pas sous ses ordres bien longtemps.

C’est pour ça qu’il n’allait pas faire un Policier sévère de lui-même en exigeant le vouvoiement, le Monsieur ou les salutations distinguées, car il était certain d’arriver à la persuader de retourner à l’école, si bien qu’il ne serait pas son Maître plus qu’une journée, l’espace de quelques heures. En plus, à la base, Lorenzo n’est pas quelqu’un qui se soucie réellement du protocole et des coutumes, il aimait se lier d’une véritable amitié avec les gens, et non agir comme un robot sans émotions.

-Mademoiselle Desrochers?

Il tendit une grosse main avenante vers l’adolescente.

- Maître Lorenzo Legault, mais je me contenterai de Lorenzo, si vous ni voyez pas d’inconvénients, j’aimerais qu’on se traite sans fioritures, je n’ai pas l’intention d’être un tortionnaire, je veux que vous me voyiez comme un ami et un guide, c’est comme cela que je m’interprète, je suis là pour vous aider à trouver ce qu’il y a de mieux pour vous, et non vous nuire. D’ailleurs, si on commençait par se tutoyer, cela serait plus commode, non? Je n'ai que vingt-trois ans, de toute façon, quand on me vouvoie, j'ai l'impression qu'on s'adresse à mon paternel.

Son grand visage carré et sévère esquissa un petit sourire en coin, quelque chose de délicat qui devait surprendre comparativement à l’allure imposante qu’il donnait au premier regard.

- J’ai bien l’intention de t’entraîner aujourd’hui, t’apprendre quelques trucs, mais la majorité de notre journée servira plutôt à m’apprendre des choses, à moi… sur toi. Je ne peux pas bien agir avec toi si je ne sais pas qui tu es, d’où tu viens, et où tu vas, alors parles-moi un peu de toi, Myrtille.

Il savait qu’à l’instant où il prononçait son prénom, la magie faisait son œuvre. Ce n’était pas en soi de la vraie magie, il n’avait pas ensorcelé son apprentie, mais il était conscient que sa prestance et sa gentillesse servirait à la mettre à l’aise.
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Myrtille Desrochers
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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptyMer 02 Juil 2014, 22:29


[Je te préviens, je fais ça court pour me concentrer sur l’essentiel =P Je n’ai plus le temps d’écrire des romans comme autrefois, mais je tâcherai de garder le rp passionnant tout de même !]

Myrtille avait fait son choix d’avenir sans réelle difficulté. Il était rare pour un enfant d’à peine quinze ans de vraiment savoir ce qu’il voulait faire dans la vie. Mais, comme dans bien d’autres situations, Myrtille ne trouvait pas sa place dans la moyenne. Peut-être était-ce dû à son passé difficile, ou peut-être aurait-ce été ainsi de toute façon, mais le fait est que la jeune fille avait décidé définitivement que sa vie serait consacrée à être policière. La sorcière n’était pas très douée en magie, pour palier à cette faiblesse, elle voulait apprendre à se battre pour protéger sa ville. Elle avait été trop longtemps coupée de son monde réel et désirait maintenant en assurer la sécurité, en espérant du même coup éviter à d’autres de subir des épreuves semblables à ceux qu’elle-même avait vécus dans sa jeunesse. Myrtille avait fait sa demande auprès des responsables de la sécurité qui l’avait confiée à un policier qui assurerait sa formation. Ce matin, la jeune femme devait le retrouver dans la cours intérieure du poste de garde.

Lorsque l’adolescente arriva au poste de garde, elle n’eut pas de mal à reconnaître son mentor. Il était le seul homme présent et se tenait assis sur un banc en lui faisant signe de prendre place près de lui. Un peu déçue car elle aurait aimé débuter l’entraînement tout de suite, Myrtille se plia tout de même à la demande de son formateur et s’approcha docilement. Lorsqu’elle fut près de l’homme, ce dernier lui tendit la main en se présentant. Myrtille la pris fermement, en saluant Lorenzo d’un signe de tête. Sachant s’exprimer quand c’était le temps, Myrtille n’était toutefois pas du genre à parler pour rien. Lorenzo commença par lui dire qu’il ne voulait pas se faire vouvoyer et qu’il ne serait pas un maître sévère. Tant mieux car Myrtille avait toujours eu du mal à supporter la discipline. Puis l’homme lui demanda de parler d’elle. L’adolescente de referma aussitôt sur elle-même. Jamais elle ne parlait d’elle, jamais elle ne se confiait à qui que ce soit, tout ce qui se trouvait autour de son cœur était protégé par une solide barrière.

Quand elle répondit, ce fut d’une voix dont elle tentait de cacher la froideur. La jeune femme ne voulait pas paraître impolie au premier jour de sa formation, craignant que la police décide soudainement qu’elle n’avait plus besoin d’elle. Et de toute façon, Lorenzo aurait bien le temps de découvrir la nature rebelle de l’adolescente. De plus, le pauvre homme ne pouvait pas savoir qu’il s’aventurait sur un sujet sensible, et bien que Myrtille n’accorde jamais sa confiance au premier coup d’œil, il n’avait pas l’air de lui vouloir du mal. «Je me nomme Myrtille Desrochers, j’ai 15 ans, je suis née au Québec et je vais devenir policière.,» C’était tout ce qu’il avait besoin de savoir. Myrtille regardait Lorenzo droit dans les yeux, attendant qu’il poursuive. Mais devant son silence, la jeune femme devina qu’il n’en avait pas eu assez. «Je veux devenir policière pour protéger les sorciers, je ne crois pas en l’invincibilité de la magie, le combat physique est bien plus sûr et bien plus prévisible. De plus les sorciers sont rarement préparés à affronter ce genre de défense. Je compte le dessus pour ne tirer un avantage. Je suis une personne persévérante et audacieuse, je n’ai pas peur de travailler fort pour arriver à mes buts.» Voilà, elle en avait assez dit. Peu importe ce que dirait Lorenzo, elle n’ajouterait pas un mot de plus, et quand myrtille prend une décision, rien ne la fait changer d’idée, l’homme l’apprendrait à ses dépens. Malgré le charme naturel de son maître, Myrtille avait un passé trop lourds pour lui faire confiance si facilement. Il devrait travailler beaucoup plus fort s’il espérait que la jeune femme s’ouvre à lui.



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Lorenzo Legault
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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptyVen 04 Juil 2014, 21:35

[Court? Pas plus que le mien Wink ]

Une vraie petite beauté, telle une poupée de porcelaine, voir une princesse. Elle semblait si fragile, si délicate, facile à briser comme un papillon. Lorenzo se demandait bien ce qui pouvait lui avoir passé dans la tête pour choisir cette profession en faisant l’école buissonnière. Entre toutes les activités qui se proposaient à elle en dehors de l’école, elle avait choisie la plus dangereuse? Cette petite adolescente fragile précieuse ne devait surtout pas virer trop mal, il en était du devoir du policier italien, c’était une question d’honneur. Il la voyait comme une protégée, mais surtout comme un défi personnel, car il ne serait pas peu fier de réussir à la convaincre de suivre la bonne voie. Et qui sait, peut-être qu’en retournant à l’école, elle se découvrirait une autre passion qui la ferait se tenir très loin des dangers et des combats…

Sa petite bouille adorable ne devait pas être abimée, Lorenzo s’en voudrait bien trop… Pas qu’il la trouvait de son goût, non non, il ne pouvait pas dire ça, elle était beaucoup trop jeune, mineure, et qui plus est, il n’était pas ce genre de type, à courir après les mignonnes… Mais il fallait avouer que cette Myrtille ferait une bien jolie jeune dame dans un futur pas trop lointain… Si elle ne se faisait pas tuer d’ici là, avec son étrange ambition de devenir policière!

Pour une jeune fille si particulièrement d’allure fragile, elle empoigna la main que Lorenzo lui tendit comme un homme l’aurait fait, pas pour lui faire mal ou pour se montrer imposante, mais peut-être juste assez pour ne pas avoir l’air d’une mauviette. Il commençait à regretter ses pensées, même s’il ne les avait pas énoncées à voix haute. Certes, la vraie place de cette adolescente était à l’École du Ruisseau, mais dans deux ans, elle pourrait revenir le voir, il y aurait peut-être une chance de faire quelque chose avec elle. Son allure délicate jouerait surement à son avantage, car elle était peut-être plus forte qu’elle n’en dégageait.

Et tant qu’à être dans les contradictions et dans les mensonges sur l’apparence, en voilà une autre. Elle semblait être une dure à cuire, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, par son caractère fort et bien sentis. Elle n’avait pas été méchante, n’avait pas protesté, mais Lorenzo l’avait entendu juste dans le ton de sa voix, simplement par l’intuition que lui conférait des années d’entraînements dans l’art de détecter l’essence d’une personne par la tonalité de sa voix. Elle n’avait fait que se présenter, par son nom, son âge, son origine et ses ambitions, que déjà il dénotait une certaine amertume, comme si elle aurait préféré ne pas parler d’elle. Décidément, il y avait quelque chose à aller chercher dans cette gamine, qui lui dévoilerait le pourquoi de son aversion envers l’école, si elle voulait bien juste s’ouvrir à lui, il pourrait mettre le doigt sur le bobo, le soigner, et la renvoyer là où était sa place, sur les bancs des cours.

Lorenzo sourit de façon honnête et intéressée, comme pour l’inviter à continuer à parler, ce qu’elle ne semblait pas avoir envie de faire. Une petite fille pressée, apparement, impatiente surement, avec un caractère qu’il sous-estimait surement, à cause de son air angélique et de son apparence toute délicate. Enfaite, il songea qu’elle était probablement son parfait alter-ego : Alors qu’il était rude à l’extérieur et avait l’air fort sévère et brute, il était doux comme un agneau, alors qu’elle ressemblait à la Princesse du Royaume des Papillons NON OK JE NE VAIS JAMAIS TE LÂCHER AVEC ÇA!!!! mais cachait une dureté insoupçonnable…

À force de patience, elle finit par lui offrir une partie de ce qu’il voulait entendre, le pourquoi de son ambition. Des raisons pour lesquelles elle considérait le combat physique supérieur au combat magique.

-Mais tu sais, Myrtille, je ne vais pas seulement t’enseigner à te battre avec des armes? Il te faut aussi connaître beaucoup de sortilèges très complexes en matière de défense contre les forces du mal, pour un Duel digne de ce nom. Les Policiers de Sainte-Charlotte-de-Forest se battent autant de corps et de baguette. Il est certain qu’il y a une avantage à savoir se battre physiquement, mais ce n’est pas tout de notre travail, tu en es consciente j’espère?

Patient, il énumérait ses arguments comme on parle de la pluie et du beau temps, sans que son ton sonne pour la juger, ou pour la convaincre, juste comme une simple constatation, une affirmation. D’ailleurs, il poursuivit sur cette lancée tout aussi légère, contournant la question pour atterrir au sujet de l’école, parce que c’était ça, son vrai travail, la renvoyer à l’école, et non l’entraîner.

-La plupart des sortilèges qu’on utilise au quotidien te seront inculpés en quatrième ou en cinquième année, si je me souviens bien. Je te trouve très brave, tu sais, de vouloir apprendre le métier qui t’intéresse si tôt, mais il ne faudrait pas que ça nuise à tes études, je ne pense pas qu’on puisse prendre ensemble plus qu’un ou deux très courtes leçons par semaine, car si tu échoue à l’école, tu ne seras pas plus avancée. Je veux bien te former, je trouve ton objectif louable et tes rêves réalisables, même si tu ne m’as pas tout à fait expliqué ce qui t’avait poussé toi, à venir ici. Tu m’as dis pourquoi devenir Policière, mais tu ne m’a pas dit pourquoi… si jeune? À quinze ans tu es en… Troisième année? Il me semble que c’est ça non? Certes, tu es persévérante, je te crois, et je suis certain que cette détermination t’apportera une grande place parmi nous, dans trois ans, surtout si tu commence tout de suite à devenir une guerrière. Mais moi, je ne peux pas t’apprendre la magie, tu le sais, n’est-ce pas?

Il posa cette dernière question sur un ton anodin, mais il savait que l’adolescente comprendrait l’allusion, qu’il n’était pas un imbécile et qu’il voulait la voir sur les bancs d’école. Il n’était pas certain qu’Alphonsine approuve sa proposition de l’entraîner à temps partiel pendant qu’elle étudierait à l’école d’à-côté, mais ça ne pouvait quand même pas être bien mauvais pour elle… Après tout, ne se qualifiait-elle pas elle-même de persévérante? Elle arriverait bien à jauger les deux à la fois, il n’en doutait point une seconde, si elle arrivait à comprendre qu’il avait raison au sujet de son éducation.

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Myrtille Desrochers
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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptyMar 15 Juil 2014, 23:18

Lorenzo s’entêtait à vouloir la convaincre d’aller à l’école. Bien que cela sonne plus comme un conseil de vieux sage, Myrtille prenait cela pour des arguments. L’homme pensait-il qu’elle n’avait pas réfléchit à sa décision, qu’elle faisait ça sur un coup de tête ? Car elle était une enfant gâtée qui ne voulait pas étudier ? Si c’était ça, il se trompait amèrement… «Je n’irai pas à l’école point.» Son ton n’était pas impoli, mais juste assez froid pour inciter Lorenzo à ne pas s’aventurer plus profondément sur ce terrain glissant. «S’il y a des sortilèges réellement importants que je dois savoir, il va bien y avoir quelqu’un ici capable de me le enseigner !? Je ne m’assoirai pas sur un banc d’école, ce n’est pas mal place. Et inutile d’essayer de me faire changer d’idée, mais décision est prise.» Myrtille se calma un peu quand son maître proposa de l’entraîner à temps partiel. Non pas que cette opportunité lui plaise, car elle était décidée à s’entraîner à temps plein, mais elle voyait que Lorenzo était sensible à ses ambitions et ne voulait que son bien. N’empêche, il ne la connaissait pas, il ne pouvait pas savoir ce qui était bien pour elle ou pas. D’ailleurs, qui le pourrait mieux qu’elle-même ? Elle répondit toutefois aux questions suivants sur un ton un peu plus calme, bien que toujours sans équivoques. «Oui je serais en troisième année, mais je ne fréquente pas l’école actuellement. Tu pourras mettre tous les efforts que tu veux, je suis trop tard pour revenir en arrière, je n’ai jamais fréquenté cette foutue école, je devrais donc commencer du début, et il est hors de question que j’étudie avec les bébés ! Je suis nulle pour étudier dans une classe, mais j’apprends vite avec un prof personnel. Je te propose donc un marché; tu acceptes de m’entraîner au combat, et en retour je ne m’obstinerai pas pour apprendre les sortilèges que tu jugeras nécessaire que j’apprenne s’il me sont enseignés par toi ou par un de tes collègues que tu trouves à la hauteur si tu ne veux pas le faire toi-même. Je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas m’enseigner ces sortilèges si tu les connais. Mais je n’irai pas à l’école et je ne veux plus en entendre parler.» Comme si elle avait le droit de donner des ordres… Mais Myrtille n’avait pas le droit, elle le prenait, elle avait toujours été comme ça.

Pour elle le sujet était clos. Soit Lorenzo acceptait son marché, soit elle trouverait quelqu’un d’autre pour l’entraîner. Mais elle ne Passerait pas sa vie à se chicaner avec son maître d’arme sur son choix de ne pas aller étudier la magie à l’école Du Ruisseau. La jeune fille se leva, elle avait toujours été incapable de rester assise bien longtemps. Bon, on le commence cet entraînement ? Si non le soleil sera couché qu’on aura rien fait d’autre que papoter !» Lança l’apprentie d’une voix où la joie était un peu forcée. Elle voulait montrer sa bonne volonté sans paraître trop impolie au premier jour. Mais sa patience commençait à être au bout et elle ne voulait pas entrer sur des sujets plus personnels que c’était déjà le cas.

[Désolée, court et nul -_-, je me reprends au prochain]


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Lorenzo Legault
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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptyVen 18 Juil 2014, 15:54

[ J’ai déjà une idée pour notre prochain RP, alors on va faire un rapide entraînement pour que Lorenzo te teste, encore 2 postes environ, et ensuite on ferme ^^ ]

Lorenzo est un homme calme, qui ne se met jamais en colère, peu importe ce qu’on lui fait, ce qu’on lui dit ou impose. Il n’est pas du genre à monter sur ses grands chevaux, à se croire supérieur, même envers des subalternes comme son apprentie ou d’autres adolescents. Il est humble et terre à terre. Mais il est capable de jouer la comédie, quand il songe que c’est le meilleur moyen de faire entrer quelque chose dans la petite tête idiote d’un bleuet monté sur pattes.

Une vraie enfant pourrie gâtée. Certes, le policier n’avait aucune idée de ce qui avait pu se passer dans sa triste et courte vie, et elle avait probablement ses raisons d’agir comme elle le faisait. Le passé de chacun déterminait son présent, et comme il ignorait le premier, il ne pouvait comprendre le second. Toutefois, son attitude stricte et tête de cochon, ne voulant même pas considérer l’opportunité que lui offrait Lorenzo comme une option, avait le dont de l’exaspérer. Il n’était pas fâché, car en fin de compte, il ne la connaissait même pas et n’en avait rien à faire qu’elle le traite comme si elle était la patronne et celle qui décidait de comment roulait le monde, mais il ne pu s’empêcher de rouler des yeux vers le ciel. Elle ne s’expliquait même pas! C’est comme se faire répondre «parce que» à «Pourquoi?», sans préciser. C’était ridicule et surtout…

Elle ne gagnerait rien avec cette méthode pourrie.

Lorenzo sourit, impassible et compréhensif, dans le but de déstabiliser Myrtille, qui le traitait comme un esclave. Pendant qu’elle parlait et lui expliquait comment elle avait décidé que cela fonctionnerait, de qu’elle manière il allait lui enseigner, quoi comment et quand, il souriait simplement, sans arrogance, sans méchanceté, presque avec naïveté. Il souriait comme on le fait lorsque quelqu’un nous raconte banalement les événements de sa fin de semaine, des faits sans réelle importance. Ce n’était pas de l’ironie, mais un intérêt simulé pour les propos, quoi que méchants et brusques, de l’adolescente imbue d’elle-même.  Cette dernière se leva en concluant son marché ridicule qu’elle croyait bêtement que Lorenzo allait accepter, et lui demanda quand il aurait l’intention de s’entraîner, car partis comme ils l’étaient, ils n’auraient fait que papoter lorsque le soleil disparaîtrait à l’horizon.

Impatiente, par-dessus le marché.

Pour ne pas accentuer l’impression que Myrtille c’était donné d’elle-même d’être la patronne qui donnait les ordres, Lorenzo se mit debout lui aussi, sans lâcher son sourire sincère. Comme la jeune apprentie n’était pas très grande pour son âge, et que son Maître était plus grand que la moyenne des hommes, la différence devait lui paraître désarmante, car il la dépassait bien de trois têtes. Voilà pourquoi il s’était assis bien avant qu’elle arrive, pour ne pas l’écraser, parce qu’il avait vraiment voulu bien s’entendre avec elle et se lier d’une complicité et d’une bonne entente. Et il le voulait toujours, ne vous y trompez pas… Mais s’il lui fallait utiliser la mauvaise méthode, celle un peu brutale, pour faire comprendre à… ce qui n’était finalement à ses yeux qu’une enfant… que c’était lui qui prendrait toute les décisions, il le ferait. Même si ça lui déplaisait beaucoup, que ce n’était pas du tout son genre…

-Je dois t’avouer…. Myrtille… ne pas avoir été tout à fait honnête avec toi…

Commença-t-il en affichant un air désolé, qui était quand même sincère, car il voulait bâtir une relation maître-apprentie basée sur la confiance, mais Myrtille n’embarquait pas dans son objectif, ne voulait pas faire de compromis.

-Je ne te dis pas que je t’ai mentis, mais je ne t’ai pas dis une vérité dont tu as besoin. Ma patronne ne t’a pas confiée à moi pour que je t’entraîne à devenir Policière. Elle t’a envoyée ici parce que je suis le membre le plus calme et sincère du corps de police, et qu’elle pensait que je serais le seul à arriver à te convaincre. Tu n’es même pas mon apprentie, en ce moment, et tu ne le seras pas tant que tu n’accepteras pas de faire un petit effort. Ton marché, bien qu’il sonnait dans ta bouche comme un ordre, est refusé. Je t’assure que si tu te plie à mon exigence, que je ne vais pas tarder à t’expliquer, tu auras le meilleur Maître que tu puisse espérer, car je suis indulgent et que j’ai bien l’intention d’être ami avec toi, d’être quelqu’un sur qui tu peux te fier. À condition, bien sur, que tu ne commence pas à être impolie comme tu viens de le faire en me donnant un ordre. Je te permets de me vouvoyer et de m’appeler par mon prénom, pour une meilleure entente, mais n’abuse pas des privilèges que je te donne.

Les dernières phrases avaient été prononcées sur un ton un peu plus sévère, du genre qui n’est jamais employé par Lorenzo, mais qui se confond si bien avec son visage dur et carré qu’il avait l’air sérieux et en colère, bien qu’il ne l’était pas du tout à l’intérieur. C’était ce qui était le plus dérangeant chez lui, le fait que son physique démente souvent ses propos, mais à ce moment-ci, c’était plutôt à son avantage.

-Voici mon marché, que je te fais Myrtille. Je n’ai même pas parlé de cela à Alphonsine avant de te rencontrer, car j’ignorais à quoi m’attendre avec toi. Elle sera surement en colère contre moi, mais elle finira par comprendre. Je veux juste te rappeler une chose, c’est que si tu le refuse, personne à Sainte-Charlotte-de-Forest ne t’entraînera, et comme tu n’as pas de diplôme, personne, ailleurs dans le monde, ne le fera non plus.

Il avait insisté sur certain mots lors de son avertissement, pour s’assurer que ça lui rentre bien dans le crâne, avant de lui faire sa proposition. Il fallait qu’elle pense, non qu’elle sache, en faite, car c’était la vérité, qu’elle n’avait pas d’autres chances.

-Voilà, on n’est encore qu’au début de la deuxième semaine de classe à l’école du Ruisseau. Il n’est pas trop tard pour t’y inscrire. Demain, je t’y emmène, et tu suivras un cours que j’aurai choisis, que je considère comme essentiel à la formation d’un policier de Sainte-Charlotte. Tu suivras ce cours comme observatrice, l’enseignante sera au courant. Ce sera un cours de troisième année, car je prends sur moi, sur mon temps, de t’enseigner les connaissances des deux premières qu’il te manque.

Tant dont, soi-dit-en-passant, Lorenzo ne possédait pas, et que personne ne possédait dans le corps de police… Cela ne risquait vraiment pas de plaire à sa supérieur, mais avait-il d’autres choix?

-Je veux que tu suive ce cours pour te prouver qu’ils ne sont pas ennuyant, que tu ne passeras pas ton temps «sur les bancs d’école», que tu t’y amuseras en apprenant car les enseignants ici son stimulants et que leur matière l’est tout autant. Aujourd’hui, je vais te donner une leçon de base de combat, en échange de ta promesse de suivre ce cours demain. Pas d'obtenir ton diplôme, juste d'essayer demain. Si je me rend compte que tu m’as mentis… ça aura été ta première et ta dernière leçon à vie… de moi… et de tous, probablement…

Le tout avait été proposé sur un ton doux, patient et plein de bonne volonté. Aussitôt qu’il avait mentionné l’entraînement, il avait commencé à marcher, tout en parlant, vers l’entrepôt d’armes, où il sortit une courte épée légère, faite d’un alliage plutôt fragile mais que l’adolescente serait capable de tenir en attendant de se faire du muscle. Lors qu’il prononça ces derniers mots, il la déposa entre les mains de Myrtille, puis il dégaina sa propre arme.

-Qu’en dis-tu? Tu essaye? demanda-t-il avec un ton joyeux, d’où ressortait son envie d’entraîner la gamine malgré son caractère de princesse.
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Myrtille Desrochers
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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptySam 26 Juil 2014, 21:02

Lorenzo ne parut pas apprécier son offre. Pourtant, la jeune femme la trouvait totalement acceptable. Qu’avait-il donc cet homme à ne pas vouloir la laisser vivre sa propre vie ? Et voilà qu’il lui apprit que même la chef de la police était dans le coup. En fait, personne n’avait eu l’intention de l’entraîner, personne ne voulait l’aider à réaliser son rêve. Ils n’étaient qu’une sale bande d’égoïstes qui voulait la forcer à aller à l’école. Ils ne comprenaient donc pas que ce n’était pas sa place !? Les dernières phrases prononcées par Lorenzo sonnaient plus sérieuses, presque sévères. Mais dans son état d’esprit présent, Myrtille ne s’en rendit même pas compte. Elle était en colère, simplement. Et la colère était l’émotion qu’elle contrôlait le plus difficilement. Et voilà que ce foutu policier avait le culot de lui faire un marché ! Il n’était même pas capable d’écouter ses propositions et de prendre ses sentiments en considération, pourquoi la jeune femme se plierait-elle à des exigences !? Lorenzo cracha enfin le morceau après l’avoir menacée que si elle n’acceptait pas, personne d’autre ne voudrait lui enseigner. Alors ce n’était pas réellement un marché non ? En plus, Lorenzo demandait un cours, mais Myrtille se doutait bien qu’ensuite ce serait deux, puis trois, et qu’elle finirait par être obligée de faire toutes ses études à cette foutue école de magie à laquelle elle n’avait pas l’intention d’aller. Et que par la suite a toutes les fois qu’elle voudrait arrêter, le policier se servirait de cette menace contre elle, pas question qu’elle soit ainsi prise au piège, surtout pas par cet étranger qui ne connaissait rien de sa vie !

Ayant perdu le contrôle de ses émotions, Myrtille ne prit pas la peine de tenter de rester polie ni de peser des mots, elle éclata comme un petit ouragan bleue et tout a coups, elle ne parut plus aussi faible et douce qu’à première vue ! «Je n’irai pas à cette foutue école, tu comprends pas !? Je suis ici pour apprendre à me battre point ! Si tu veux pas m’apprendre, j’ai pas besoin de toi, je me débrouillerai. Et tes fiches menaces, j’en ai rien à faire ok !? J’ai besoin de personne, je me suis toujours débrouillée toute seule, je vais continuer c’est tout ! Dans quelques années je reviendrai, et quand je vous fouttrai une raclée à toi et à ta patronne, et bien vous aurez pas le choix de m’engager et là tu regretteras tes gestes d’aujourd’hui !» Sur ces paroles, Myrtille se retourna et lança un coup de bien dans une roche qui traînait par là. L’envoyant valser plus loin. Elle fit quelques pas avant de ralentir, une idée lui ayant soudain traversé l’esprit. Tout à coup plus calme, la jeune femme se retourna et lança plus doucement, tentant de saisir sa dernière chance. A moins que tu ne sois pas comme j’aurais cru. Si j’essaie un cours, je dis bien un et seulement un, et que je n’aime pas ça, tu promets sur ta tête et ton honneur de continuer à m’entraîner ? Et si je finis ce fichu cours quel qu’il soit, tu vas arrêter de me siller les oreilles pour que j’en fasse d’autres ? Si ce cours est si important pour le métier de policière, je le ferai, mais lui et seulement lui et je ne veux plus de discussion sur d’autres cours ensuite.» Et la voilà repartie à se croire le patron. A croire que c’était un cas peine perdu.

[P.S si tu veux partir un rp avec Shei, je suis partante !]

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Lorenzo Legault
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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptyLun 28 Juil 2014, 21:33

[ça a prit du temps, mais j'espère que tu en as pour ton cash!]

C’est dur de trouver la motivation nécessaire pour s’efforcer de créer une bonne entente dans une relation avec un individu lorsque l’interlocuteur en question fait tout en son pouvoir pour semer la zizanie entre eux deux. Déjà qu’en partant, il avait tenté d’être gentil avec elle, pour la convaincre de retourner en classe, et qu’elle avait repousser cette idée en prenant des grands airs, maintenant, elle repoussait sa proposition de l’entraîner à temps partiel. Elle aurait ce qu’elle voulait, en fin de compte! Elle deviendrait policière, mais avec un diplôme! Sauf que .ça ne faisait pas son affaire. Elle leva même le nez sur l’arme que lui présentait Lorenzo pour débuter son entraînement. Elle se mit à lui crier après, comme si son offre était la chose la plus insultante qu’on lui avait jamais proposée de toute sa vie.

Pendant un instant, en faite, l’Italien laissa tomber. Son bras, qui tendait l’arme de pratique à Myrtille, se détendit, la lame se posa sur le sol, et il cru qu’il allait tourner les talons. Elle lui criait des conneries, se fâchant pour rien, lui disant qu’elle n’en avait rien à faire de lui, qu’elle allait se débrouiller seule, et qu’après, elle lui mettrait une raclée. Se débrouiller seule? À quoi? Avait-elle la moindre idée des possibilités d’emplois qui s’offrait à elle dans le monde de la magie, sans diplôme?

Outre éboueur, ou laveuse de vaisselle à la taverne, il ne voyait pas grands choses d’autres.

Et dire qu’au moment où il l’avait aperçue, quelques instants plus tôt, juste avant de la saluer de façon polie, gentille et distinguée, il s’était dit que cette gamine pourrait avoir un bel avenir, qu’elle avait certainement de grandes facultés et qu’elle accomplirait de belles choses. Maintenant, il se demandait pourquoi il avait voulu l’aider. Certes, il était homme très généreux, et le serait toujours. Lorenzo aime vraiment aider son prochain, et éduquer des apprentis, ce serait pour lui une véritable joie. Mais il voulait que le tout se passe dans l’harmonie, la bonne entente et la confiance. Pas qu’il se fasse cracher dessus à tout bout de champ! Pas qu’il se fasse traiter comme s’il était l’élève, et que la gamine était le maître, dans le duo. Il lui offrait le monde, et elle lui donnait de la merde, alors pourquoi l’aider?

Juste pour une étrange intuition, qui, pour autant qu’elle semble lui démontrer à l’instant, s’avérait fausse? Lui qui suivait toujours son intuition, il se trouvait face à un dilemme. D’une part, il voulait aider, faire le bien, et d’autre part, il n’avait pas envie de se faire ridiculiser par une adolescente en manque de sensations fortes. Ou pour ses beaux yeux?

Lorsqu’elle tourna les talons, il se demanda un instant s’il ferait mieux de faire la même chose ou s’il se devait de la retenir. Il jonglait encore avec ses idées, son visage dur et peu démonstratif fixait le dos de l’adolescente en colère. Mais ce fut finalement elle qui se retourna la première, en prenant toujours ses grands airs, en essayant peut-être de l’attraper par ses émotions en parlant d’honneur et en se fiant sur cela pour obtenir ce qu’elle voulait. Sauf que…

-Tu te trompe de gars, Myrtille… marmonna Lorenzo en lançant l’épée dédiée à l’entraînement de l’adolescente aux pieds de celle-ci. Tu ne m’auras pas comme ça, je n’ai pas ce coté «macho» qui me fera accomplir des conneries pour toi juste pour un honneur. Honneur que tu ne me donneras pas, de toute façon, au vue de ce que tu me montre jusqu’à présent. Tu sais, j’avais vraiment l’intention de t’aider, et malgré toutes les âneries que tu me lance depuis tout à l’heure comme si c’était toi la patronne et moi, rien, j’ai toujours envie de t’aider. Je te l’ai dis dès le début, et j’espère que c’est la dernière fois que je te le répète, je ne suis pas un mauvais gars. Je suis là pour t’aider, j’ai vraiment l’impression, je t’assure, que tu peux faire quelque chose de bon dans la vie, que tu as les facultés qu’il faut. Mais il faut pour ça que tu arrête d’agir comme une princesse pourrie-gâtée. Tu n’auras jamais quoi que ce soit dans la vie en prenant les gens de haut. Tu as 15 ans, Myrtille, le réalise-tu?

Le plus étrange dans tout ça, c’est qu’après s’être fait menacer et crier après comme s’il n’était qu’un ver de terre, une vermine, il était calme, autant en apparences qu’à l’intérieur. Il y avait une partie de lui qui voulait l’envoyer paître, mais il n’était vraiment pas ce genre de personne-là. Il n’avait pas l’air en colère, il n’était pas entrain d’imposer son autorité, juste énoncer des faits, des vérités, comme on parle de météorologie.

-Tu veux te débrouiller seule et ne dépendre de personne? Tu videras les poubelles de Sainte-Charlotte-de-Forest, car il n’y a que des sots métiers pour les sorciers sans diplômes. J’ai eu l’impression, en te rencontrant, que tu avais la flamme, que tu avais un vrai rêve, et c’est pourquoi j’ai été si gentil avec toi, pour t’encourager, te soutenir, et faire partie de la réalisation de tes désirs. Mais dis-moi, Myrtille, pourquoi ferais-je cela, vu la façon dont tu me traite? Par ton attitude, je n’ai pas l’impression que tu veux vraiment ce que tu clame. En ce moment, je ne vois qu’une adolescente remplie de rancœur, en crisette d’identité, qui veut tout avoir sans rien donner en retour. Mais la vie n’est pas comme ça, elle ne gâte pas les Princesses, quand tu veux obtenir quelque chose, il faut que tu y mette du cœur, et parfois, il faut que tu accepte de faire des sacrifices pour ça.

Il attache son épée dans son dos, en diagonal, comme il le faisait toujours, et haussa les épaules en croisant les bras. Son visage n’affichait pas un air agacé, mais plutôt une déception, un peu de tristesse, de mélancolie.

-Tu me crie des bêtises et tu pense simplement que je vais me mettre à genoux à tes pieds? Que je vais t’obéir? Tu as quinze ans, je suis le maître, ne l’oublie pas. Je voudrais… J’espère, qu’on pourra repartir immédiatement à zéro, reprendre depuis le début et oublier ce qui vient de se passer. Je te donne la permission, et ça, bien peut de Policiers le ferait, de me tutoyer et m’appeler par mon prénom, parce que je ne veux pas de relation d’autorité avec toi, mais tu abuse de cette offre. Je ne vais pas t’entraîner si tu agis en frappant du pied et en lançant tes exigences sans prendre en compte mes conditions. Demain, j’ai l’intention de me battre pour toi, avec Alphonsine, avec Edith Tremblay, de me jeter corps et âme pour t’obtenir quelque chose qui fera ton bonheur… mais en vaux-tu la peine? Présentement, je me demande pourquoi j’ai l’envie de t’aider, puisque je ne suis pas certain que t’entraîner sera une partie de plaisir…

Il soupira en se demandant s’il ferait mieux de cesser de parler, et la laisser réfléchir à ses propos, mais il décida de lui montrer que malgré son idiotie, il avait vraiment de la bonne volonté envers elle. Eh oui, il est comme ça, Lorenzo, il en fait toujours trop, pour ceux qui ne le mérite pas. Une petite confession, honnête, qui vient du fond du cœur, ça peut amener à réfléchir plus loin sur ses caprices?

-Je ne t’oblige pas à aller à l’école pour te faire chier. Je sais comment ça peut être pénible parfois… Tu voulais que je t’enseigne, mais ce que tu ignore… c’est que je suis un bien piètre sorcier. J’avais l’ambition d’être Auror, mais j’ai rapidement oublié ça, je n’avais pas le niveau. J’adore éduquer les jeunes, j’aurais fais un bon enseignant, si j’avais eu du talent pour la magie, mais ce n’est pas le cas. Toujours est-il que moi… J’ai mon diplôme. Certes, obtenu sur la peau des fesses, mais j’en sais assez pour vivre dans le monde qui m’a vu naître, et non chez les moldus, où tu aboutiras si tu ne va pas à l’école du Ruisseau. Les Cracmols sont mals vus, par ici… Il faut juste que tu saches la base, et c’est de ça que je parlerai avec la Directrice demain, si elle le veut bien, on te montera un horaire pas trop essoufflant, assez dynamisant pour te garder intéressée, mais surtout qui te donnera du temps pour apprendre mon métier. Le cours auquel tu assisteras demain, je le choisirai avec précautions, car je commence à voir quels genres d’enseignants il y a ici, et je sais lesquels te garderont attentifs. Je ne choisirai rien qui ne te servira pas. Mais je ne peux pas te l’enseigner moi-même, j’en suis trop incapable.

Il donna un coup de pied dans l’épée qui devait servir à leur entraînement, pour l’approcher de l’apprentie à la chevelure de saphir. Il dégaina à nouveau son épée, et se positionna de façon défensive, sa très large lame cachant presque son visage, car elle était surdimensionnée par rapport à la norme.

-Alors tu as deux choix. Si tu veux faire un effort, pour ne pas avoir une vie minable, prend cette épée, entraîne-toi avec moi ce soir, et demain, on travaillera tous les deux, ensemble à te bâtir un avenir. Tu le feras avec un peu plus de respect envers moi, qui ne veut être que ton ami, et tu te collera un fichu sourire sur le visage, car tu as l’air bien bête!.

Pour illustrer son propos, il sortit sa tête de sa cachette, lui lança son plus charmant sourire blanc, qui contrastait avec sa peau hâlé et son air de brute.

-Ou alors tu tourne les talons, une deuxième fois, mais ne reviens plus jamais.

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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptyMar 19 Aoû 2014, 22:34

Myrtille n’avait pas un mauvais fond. En fait, cette fassade de dureté et de méchanceté était son bouclier contre le monde extérieur, contre tous ceux qui lui avaient fait du mal auparavant. La jeune femme ne voulait plus s’attacher, elle ne voulait pas souffrir de nouveau. En vieillissant, c’était devenu son slogan, ne pas s’attacher, je jamais espérer. Et c’était la méthode qu’elle avait trouvé qui servait le mieux ses idées; être désagréable avec les gens les éloignaient et l’empêchait de souffrir. Avoir l’air dure et forte la rassurait. Même si au fond, très loin au creux de son cœur, elle se savait encore la faible petite fille qu’elle avait toujours été, celle qui avait grandi sans réels parents, sans famille… Pour ces raisons, Myrtille ne s’attachait plus. Elle n’aimait, n’y même n’appréciait personne. Tout au plus elle pouvait avoir un certain respect pour certaines personnes mais ces-dernières devaient le mériter. Elle avait aussi appris à dissimuler toutes émotions et toute preuve de lâcheté. Voilà pourquoi la véritable raison de son acharnement à ne pas aller à l’École lui était impossible à divulguer; elle avait peur tout simplement. Peur de se retrouver avec d’autre gens de son âge, peur d’être différente, jugée et méprisée, peur d’être rejetée encore une fois, peur de ne pas être à la hauteur des attentes de son maître et de ses professeurs, peur de ne pas avoir d’amies, mais encore plus apeurée a l’idée de S’attacher… Mais cela, comment le faire comprendre à Lorenzo sans exposer sa faiblesse..?

Bref, même s’il lui paraissait impensable d’avouer tout cela a son maître, Myrtille devait reconnaître qu’elle y était peut-être allée un peu fort en prenant en considération que Lorenzo ne savait rien d’elle. Un peu calmée, elle décida d’écouter au moins ce que son maître avait à lui dire, se voyant forcée d’avouer intérieurement qu’il avait raison sur certain point. Même si elle avait choisis d’écouter l’Italien, la jeune femme ne put se retenir de rajouter certaines choses au travers de son discours. «Je ne veux pas ‘t’avoir’ comme tu dis, j’essaie de négocier. Peut-être ne m’y suis-je pas prise de la bonne façon, mais je n’ai jamais eu l’occasion de ta manipuler. J’ai seulement essayé d’obtenir un compromis qui était le plus près possible de ce que je voulais en répondant aussi à tes critères.» La jeune femme était plus calme, même si ses yeux brillaient toujours farouchement. En termes d’excuses, Lorenzo ne pouvait s’Attendre a plus, c’était déjà beaucoup pour Myrtille de sous-entendre s’être trompée. «Et je suis une femme d’honneur, si je le jure et j’y crois, je le fais. Mais ça, tu l’apprendras bien par toi-même.» Myrtille fut flattée que son maître lui dise qu’il croyait qu’elle avait les facultés pour réaliser son rêve, mais sa dernière phrase gâcha un peu cette satisfaction. Oublia soudainement ses résolutions, Myrtille s’exclama «Je n’suis pas une princesse pourrie-gâtée, traites moi de c’que tu veux, mais y a pas de pire insulte que d’me dire ça ! T’as aucune idée de ce que j’ai vécu moi dans ma vie pour oser dire que j’ai été gâtée..! » Se rendant compte qu’elle s’était peut-être un peu emportée, Myrtille s’arrêta net. Mais blessée, elle ne chercha pas à s’excuser et attendit que son maître continue.

Lorenzo poursuivit en lui disant ou il pensait qu’elle finirait dans la vie sans son aide. Bien qu’affichant un air impassible, Myrtille fut troublée par ces prédictions. Elle ne croyait pas à 100% que ce soit réaliste, Lorenzo devait vouloir la terroriser pour la convaincre d’aller à l’école. Mais les paroles de l’Italien se faufilèrent dans le jeune esprit fertile de la sorcière et y firent naître plusieurs craintes. Et si s’était vrai ? Puis Lorenzo poursuivit et le fait qu’il réalise que c’Était vraiment son rêve apaisa un peu la fillette bleue. Il voulait l’aider, il ne la laisserait pas seule. Ou était-ce seulement des paroles en l’air ? Pouvait-elle lui faire confiance ? il avait l’air réellement gentil et sincère, mais les autres avant lui aussi avaient eu cette apparence… Puis il parla de sacrifices. «Je suis prête à faire des compromis, pas des concessions. Je veux bien céder certaines choses si j’en gagne d’autres. C’est ce que j’appelle négocier. Je sais bien que tu es les maître et moi l’apprentie, mais c’est toi qui as dit que tu nous voulais sur un pieds d’égalité non ? Alors pourquoi ne pourrait-on pas négocier comme deux partis égaux ?» Quand Lorenzo parla de repartir à zéro, Myrtille fut soulagée, elle pourrait partir sur de meilleure bases avec la personne qui lui enseignerait ce qui lui permettrait de réaliser son rêve. Mais elle n’était pas encore résolue a accepter n’importe quelle conditions sans broncher. La discipline et l’obéissance sont des qualités qui s’acquièrent et que la jeune fille ne possédait pas encore…

Mais quand Lorenzo expliqua qu’il devrait se battre avec Alphonsine et Édith Tremblay, Myrtille commença à réaliser que peut-être que le maître en faisait plus qu’elle ne le pensait. ¨ça ne semblait pas d’être déjà vu auparavant une étudiante à temps partiel qui étudie le combat en même temps que la magie. Peut-être avait-elle déjà plus que ce qu’elle pensait et peut-être certaines de ses exigences étaient-elles déplacées ? La jeune fille s’accorda qu’elle devrait redéfinir certaines choses avec elle-même plus tard. Et quand son maître lui dit qu’il ne croyait pas que l’entraîner soit une partie de plaisir, Myrtille eut le bon gout de ne rien répondre. Elle aurait pu dire que oui elle serait une élève appliquée et persévérance, ce qu’elle ne doutait pas d’être, mais du côté de l’obéissance et du respect, elle ne pouvait rien promettre. Lorenzo continua à expliquer pourquoi c’était si important qu’elle aille à l’École et Myrtille devint moins attentive, ayant déjà entendu son discours. Elle se mit à penser avec appréhension qu’elle s’enlignait réellement pour se retrouver assise dans une classe au milieu de pleins d’étrangers et elle angoissait déjà intérieurement. La jeune femme revint à la réalité lorsque Lorenzo lui donna le choix entre faire un effort ou s’en aller pour de bon. Myrtille hésita tout de même un instant avant de ramasser son épée, signifiant qu’elle acceptait. Elle ne réussit toutefois pas à retourner plus qu’une faible sourire peu convainquant a son maître, signifiant que la dernière partie n’était pas assurée. La jeune fille aurait aimé répondre quelque chose, mais rien ne lui vint. Elle n’allait quand même pas s’Excuser ou avouer haut et fort que Lorenzo avait raison, c’était au-dessus de ses forces. La jeune femme se contenta donc de signifier d’un signe de tête qu’elle était prête à commencer l’entraînement.

[Désolée je te laisse le boulot de poursuivre =P Je ne vois pas comment continuer et comme tu as dit avoir une idée je te laisse poursuivre !]


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Lorenzo Legault
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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptySam 23 Aoû 2014, 19:25

Il y a des gens dans la vie qui font tout pour ne pas se faire aimer. Bien que Lorenzo ait un grand cœur, il ne avait pas se mettre aux pieds de quelqu’un qui le méprise et le lui fait savoir. La gamine se prenait réellement pour une petite princesse, s’attendant à tout avoir sans rien donner en retour et s’adressant à la seule personne qui pouvait l’aider sur un ton supérieur et impoli. Si son maître ne tenait pas particulièrement aux «manières» qui étaient de mises dans une relation de professeur/élève, il s’attendait quand même à un peu plus (beaucoup… ) d’obéissance et de respect. Elle ne semblait même pas heureuse des efforts qu’il faisait pour l’accommoder, voilà déjà deux fois qu’il diminuait ses critères d’exigences pour la prendre comme apprentie, et elle faisait encore la baboune, voulant toujours d’avantage négocier. Mais n’en était-ce pas assez? Il n’était pas son esclave quand même!

Si Myrtille prétendait vouloir s’impliquer dans leurs négociations de façon à ce que les deux soient comblés, elle se mettait le doigt dans l’œil, parce qu’il n’y avait rien à faire pour s’entendre à ce sujet, elle devait aller à l’école, point final, et c’était non négociable, or, elle n’était pas prête à essayer, toujours s’obstinant mais sans donner d’explications valables. Au moins sous-entendit-elle s’être trompée, mais cela n’excusait pas ses mauvaises manières. N’empêche qu’elle s’était considérablement radoucie, l’espace d’un instant, en affirmant que lorsqu’elle jurait quelque chose, elle le faisait, toujours, mais Lorenzo ne savait pas s’il pouvait lui faire confiance…

Il ne faisait plus vraiment confiance aux gens, et ceux-ci lui en donnaient suffisamment la raison.

-Mais tu ne mérite pas encore ma confiance, Myrtille, c’est beaucoup, ce que tu me demande, de te croire sur parole, mais même si tu jurais haut et fort que tu te soumettras à mes exigences, en ce moment je n’ai pas l’impression que je peux te croire, tu m’inspire plutôt l’idée que tu me trahiras, que tu me joueras dans le dos, et je ne peux accepter cela. dit-il avec une once de nostalgie, moins jovial qu’il l’était d’habitude, alors qu’il essayait de chasser ses vieilles histoires personnelles.

D’ailleurs, elle eut tôt fait de le décevoir à nouveau, car si elle s’était adoucie l’instant d’avant, la gamine se remit rapidement en colère, car elle ne voulait pas être traitée de princesse pourrie gâtée, que s’était l’insulte la plus profonde qu’on pouvait lui faire. Puisqu’il ignorait tout de son passé.

-Justement, Myrtille, j’ignore tout de ton passé, parce que tu es trop bornée pour me le dire lança-t-il en croisant les bras sur son torse. Tu veux d’aide, mais pas être aidée. Je t’insulte en te traitant de princesse? Tu m’insulterais tout autant si tu ne tenais pas tes engagements envers moi, car tu ne connais pas mon passé. Donnant donnant? Fais ce que je te demande, et je te donnerai ce que tu cherches sans te considérer comme une princesse-pourrie-gâtée, mais pour cela, il faut que tu contredises cette impression que j’ai… insista-t-il en lui rappelant qu’elle n’était toujours pas respectueuse et qu’elle faisait encore la crise pour avoir ce qu’elle voulait, une attitude qui le décourageait, tant il avait envie d’être gentil avec elle mais qu’elle l’en empêchait.

L’enfant voulu qu’il la traite sur un pied d’égalité, alors que c’était ce qu’il se tuait à faire depuis de longues minutes déjà, alors qu’elle boudait toutes ses généreuses propositions. Il soupira à nouveau en se massant le crâne, ne sachant plus comme il devait agir avec cette fille. Lui qui était ttoujours délicat et gentil, il se voyait mal la brasser pour lui faire entrer des trucs dans la tête, et pourtant, ça semblait être la seule chose qui avait fonctionné jusqu’à présent.

-C’est ce que j’essaie depuis tout à l’heure, de te mettre sur un pied d’égalité, Myrtille, mais tu ne cesse de te remonter supérieur à moi! Tu dois me montrer du respect, et ne pas me crier après. Juste me promettre d’essayer, et c’est ça que tu appelle une concession? Ce n’est pas grand chose, considérant que toutes les autres formes d’autorités dans cette ville veulent te renvoyer à temps plein sur les bancs d’école, sans rien d’autre en échange. Je pense que j’ai été assez généreux de mon côté.

Lorsque Lorenzo parla de repartir à zéro et des efforts qu’il allait mettre pour l’assister, Myrtille se radoucit à nouveau. Bien qu’elle ne dit rien, il perçut sa reconnaissance, enfin, ce qu’il crut en être. Apparement, elle commençait à comprendre qu’elle n’aurait pas d’avantage, qu’il lui avait déjà promis énormément, voir même plus que ce qu’il était vraiment capable de lui offrir… Il n’était pas encore certain d’obtenir ce qu’il lui promettait, mais il n’allait pas le lui dire. Il lui posa plutôt son ultimatum, et sans mot dire, elle resta, sage, plus ouverte, et ramassa l’épée que lui avait envoyée son Maître. Certes, son sourire fut faible et plus honnête, mais il confirma qu’elle acceptait.

D’essayer.

- C’est tout ce que je demande, pour l’instant, merci. soupira-t-il de soulagement, ne réalisant pas sur le coup qu’elle ne pouvait pas comprendre, puisqu’il avait dit à voix haute la fin de son fil de pensées. Alors on est sérieux, maintenant? Très bien, je vais faire avec toi la même chose que mes maîtres ont faits avec moi, en Italie. C’est-à-dire, te laisse aller. Je ne vais pas te dire quoi faire, fait juste attaquer et je me défendrai. Ce n’est pas inutile, promis, je vais analyser ta façon instinctive de te battre, pour pouvoir ensuite adapter ton entraînement à ce que je pense être la meilleure technique de combat pour ton corps et tes habiletés. En premier en corrigeant ta posture, puis en changeant d’armes pour une plus à propos, car celle que tu as présentement est un peu sans personnalité, une arme de transition si on veut… Allez, attaque-moi, montre-moi ce qui te vient d’instinct, si j’étais un, heu, fou furieux qui voulait t’agresser et t’assassiner, qu’est-ce que tu ferais pour t’en sortir?

Et il plaça son épée devant son corps, pour parer les coups à venir.

-Vas-y.
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Myrtille Desrochers
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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptyJeu 11 Sep 2014, 22:39

Myrtille écouta patiemment le discours de son maître. Elle finit par renoncer à répliquer, ayant l’impression de se mettre de plus en plus les pieds dans les plats et de ne pas aider son sort. Mais elle devait admettre que Lorenzo avait raison sur quelques points, notamment sur le fait qu’avant de lui demander de lui faire confiance, elle avait des preuves à lui faire. Et qu’elle ne pouvait le juger sans elle-même savoir son passé. Puis le sujet devint plus intéressant. Lorenzo commença à parler des techniques de combat que ses propres maîtres avaient utilisé avec lui. Myrtille devint soudainement très attentive, suspendue aux lèvres de la police. C’était ça qui la passionnait, le combat à l’épée, ce qu’elle avait toujours rêvé d’apprendre. Au fur et à mesure que Lorenzo parlait, des images se formaient sans l’esprit de l’apprentie, elle se voyait habillée en guerrière, se battant contre des monstres aux côtés de son maître. Quand ce dernier eu terminé d’expliquer l’exercice, la jeune femme tendit l’arme qu’il lui tendait et recula de quelques pas.

Instinctivement, Myrtille fit d’abord tourner l’arme entre ses mains, cherchant la façon la plus confortable de la tenir, et essayant de voir de quelle façon la lame se comportait entre ses mains. Après quelques minutes, elle se plaça devant Lorenzo, bien en appuie sur ses deux jambes. Myrtille fixa son adversaire puis attaqua. Les premiers mouvements furent malhabiles et imprécis. La jeune fille frappait de toutes ses forces et était déstabilisée par le mouvement de l’épée auquel elle n’était pas habituée. Après plusieurs coups, la fatigue commençait déjà à se faire sentir et l’apprentie réalisa que sa technique n’était peut-être pas la meilleure. Elle tenta de rectifier en cherchant plus les failles dans la défense de Lorenzo, espérant que ce dernier lui laisserait la chance d’en faire quelques-unes. Quand elle repérait ce qu’elle pensait être une chance, la jeune femme envoyait son arme à cet endroit. Évidemment jamais elle ne passa proche de toucher son adversaire qui était beaucoup plus rapide qu’elle, mais au moins elle avait l’impression d’avoir un semblant de techniques. Entre ses coups, elle laissait flotter son épée pour occuper son rival jusqu’au moment où elle apercevait une brèche où elle tentait de s’infiltrer.

Évidemment, ce combat ne fut pas très difficile puisque Lorenzo ne faisait que se défendre sans attaquer, Myrtille ne faisait que se concentrer sur son attaque et n’avait pas besoin de se protéger. Mais elle réfléchissait beaucoup et cela la ralentissait. En plus elle fixait exactement le point où elle visait, ce qui la rendait prévisible. Pas en extrême forme, Myrtille finit pas être à bout de souffle et ne sentait plus ses bras. Elle recula d’un pas pour souffler un peu et écouter les conseils de son maître. Espérant qu’elle n’était pas à côté de la plaque et que Lorenzo confirmerait qu’elle avait des aptitudes dans ce qui la passionnait plus que tout. Elle ne voyait pas ce qu’elle pourrait faire si l’homme lui annonçait qu’elle ne pourrait jamais être policière…


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Lorenzo Legault
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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptyMer 17 Sep 2014, 10:45

Il n’avait pas eu tort, finalement. Si Lorenzo avait douté, dans les dernières minutes, qu’il avait fait le bon choix, il était maintenant persuadé d’avoir bien fait. Il était fier de ne pas avoir reculé, de ne pas avoir abandonné cette gamine qui semblait indomptable, mais avec qui sa patience avait fini par, peut-être, créer un miracle. Le jeu en valait la chandelle, avant même de tester ses capacités physiques, il l’avait compris et en avait été satisfait. Juste à l’écouter parler d’entraînement, les yeux de Myrtille brillaient, et ils n’avaient rien commencé. La hâte d’apprendre et de performer l’habitait. Et pourtant, elle n’aimait pas l’école? Garantie qu’elle aime recevoir des enseignements, ça le policier n’en doutait pas, à condition que ce soit fait de manière dynamique et active, c’est pourquoi il pensait bien qu’elle n’allait pas trop s’ennuyer dans les cours qu’il choisirait spécialement pour elle, le lendemain, avec la Directrice.

Enfin, si Madame Tremblay et Alphonsine acceptaient. Ce dont il n’était pas encore certain.

Pendant quelques instants, l’adolescente explora sa nouvelle arme d’entraînement, l’observant sous toutes ses coutures, testant son poids, son confort. Le Maître garda le silence, la laissant apprivoiser son outil de travail. Puis il commença à recevoir des coups, un peu maladroits, plutôt faibles, mais qui se renforcirent si tôt que Myrtille commença à se sentir à l’aise avec l’épée, à s’habituer à son rebond particulier, au renvoi de coup qui la faisait reculer à chaque fois. Il entendit rapidement sa respiration commencer à s’accélérer, à souffler bien fort sous les coups de la stimulation cardiaque. Sa méthode était prévisible, Lorenzo bloquait chacun de ses coups, mais c’était normal pour une débutante, elle n’avait pas à s’en faire, tout le monde avait tendance à fixer ses cibles au début, puis on apprenait à leurrer son adversaire avec des feintes une fois que la technique de combat était développée. Ça viendrait à la toute fin.

Myrtille s’arrêter, la peau humide d’avoir travaillé, le souffle court, l’inquiétude se lisant à travers toute son attitude. Était-elle assez compétente? Bien sûr que oui, si elle conservait une bonne entente avec son maître, il n’y avait pas de raisons que ça change.

- Alors, dynamisée? Ça fait du bien, hein? Je te comprend d'autant vouloir découvrir ce métier déclara-t-il en souriant, détendu. La bonne nouvelle, c'est que je crois que tu as du talent que je pourrais exploiter... La mauvaise c'est que j'en ai pour heu... au moins trois ans? Mais je trouve que ça tombe parfaitement bien, puisque c'est le temps qu'il te reste à faire à l'école, si tu es sérieuse, alors c'est idéal, ça te donne un objectif pour te forcer à aller à Du Ruisseau... fit-il avec une once de sarcasme, mais toujours détendu, démontrant qu'il la taquinait plus qu'il ne se moquait réellement, c'était plutôt affectueux. Il va falloir faire beaucoup de cardio, apparemment, adapter ta technique, la perfectionner, te faire un peu de muscles et te montrer à te défendre même quand tu attaque, mais si tu te donne à fond et que tu ne rouspète pas trop, je ne devrais pas être trop terrible.

La dernière phrase avait été prononcé avec toute la délicatesse contrastante venant de sa personne, une gentillesse trop pure pour appartenir à l’apparence rude qu'il avait. Il alla ranger les armes, car la pénombre s'installait peu à peu et il avait des rapports à remplir et des supplications à faire, avant la tombée de la nuit.

-Qu'est-ce que tu pense d'arrêter ça maintenant et de remettre ça demain, une fois que tu auras suivis le cours de Mademoiselle Fioreis? Il est tard et je souhaite te donner du temps pour réfléchir... à tout ce qu'on s'est dit dans la journée... il sourit de façon compatissante, mais aussi remplie de sous entendus. De toute façon j'ai des choses à faire, pour toi, ce soir. Demain on pourrait se rejoindre à la porte principale du château, je te guiderai à ton cours, on s'en reparlera quand tu sortiras? Au fait... tu vis au village?

La chose venait de le frapper avec effroi... Était-elle seule? Ses parents étaient-ils là? Et sinon, ou dormait-elle? Elle ne semblait pas avoir une famille sur qui se fier, du moins de la façon dont elle évitait de parler d'elle et de son passé, et Lorenzo commença à penser qu'elle était surement errante, étant donné qu'elle n'allait pas à l'école. Il décida qu'il lui fallait l'aider, de façon détournée, toutefois, pour ne pas la brusquer.

-De toute façon, en tant qu'officiellement mon apprentie, enfin... pour l'instant... Les portes des dortoirs du Poste de Garde te sont ouvertes, même que c'est supposé être là que tu dors chaque soir, pour qu'on t'ait à portée de la main. Enfin, tu peux faire ce que tu veux ce soir, puisque rien n'est décidé avec la Chef, mais je te le dis juste comme ça, pour la forme! Et n'oublie pas... Lorenzo hésita un instant, ne sachant comment formuler correctement sa proposition. Quoi qu'il advienne, je suis là pour t'aider, pas pour te nuir... Pour cela, il faut qu'on se fasse confiance. Si tu as besoin de quelque chose, juste de parler, je suis ton homme, tu peux tout me dire... D'accord? Allez, rentre bien et repose toi, je veux te voir à huit heure à la porte principale de DuRuisseau demain matin, sans fautes!

Et il se détourner pour se rendre directement au bureau de sa supérieur. Au moins, si Myrtille était laissée à elle-même, elle avait un endroit où aller cette nuit...
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MessageSujet: Re: La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!    La Police, c'est bien, mais l'école, c'est mieux!  EmptyMer 17 Sep 2014, 18:53

Tu peux répondre ici, ou le faire en introduction à ton prochain poste, dans notre nouveau topic tongue


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