Serdinal

PHYSIQUE

Beaucoup d'adjectifs peuvent me définir physiquement... Mais celui qui me conviendrait le mieux est surement le mot "frêle". En effet, je ne suis pas une montagne de muscles, bien que j'essaie de corriger ce défaut. Je fais cependant mon maximum pour que mes côtes ne soient pas visibles non plus. Ma peau pâle accentue cet effet un peu fragile que je peux avoir, ce qui est assez contradictoire, car je sais pourtant bien me défendre ! Mes cheveux longs et noirs ainsi que mes yeux pâles me donnent un côté ténébreux également, alors que, au contraire, je suis quelqu'un de jovial, mais ça j'en parlerais plus tard !

MENTALITÉ

Voilà un exercice bien compliqué que de décrire sa mentalité, mais je vais essayer !

Premièrement, on peut dire que je suis très différent dans la vie de tous les jours, avec mes amis, mes collègues, qu'avec mes élèves, mais pas forcément dans le sens que l'on croît. Disons qu'en général, je ne suis pas l'homme le plus sûr de soi au monde ; je suis en général assez timide au premier abord, et je ne prends confiance qu'après pas mal de temps passé avec la personne. J'ai des tendances assez altruistes, cherchant toujours à conforter les autres, essayant de les rendre heureux, mais c'est souvent moi qui en paie les pots cassés. Étrangement, ce n'est pas le cas avec mes élèves. Je suis au contraire très ouvert et très à l'aise avec eux ; j'ai ce sentiment de confiance instantanément que je n'ai pas avec quelqu'un d'autre.

Je suis assez rêveur, parfois philosophe, m'isolant de temps en temps pour penser à ce que ma vie serait si j'avais fait des choix différents, etc... Le fruit de mes "moments de pensée", je les conserve souvent dans des livres, que j'écris quand j'ai du temps libre. Assez curieux, j'essaie également de me cultiver par le biais de la littérature, ainsi que de m'entrainer à la magie que j'aime tant.

FORCES/FAIBLESSES

J'ai des facultés avancées dans les sortilèges offensifs et dans les défenses contre les forces du mal (encore heureux, vu que c'est la matière que j'enseigne). J'ai toutefois des difficultés dans d'autres domaines de la magie, moins agressifs, comme la guérison, ou encore la création de potions et les enchantements.

BIOGRAPHIE

Mon histoire commence il y a 23 ans de cela. J'ai toujours vécu à Sainte-Charlotte-de-Forest, entouré de la magie et de sorciers, aussi loin que je me souvienne. J'ai toujours essayé de grandir entouré d'amis, m'éloignant de la solitude, et essayant de trouver des personnes aussi passionnées que moi par la magie.

Oui, car pour moi, même très jeune, la magie était une passion. Encore enfant, en âge ou l'on peut encore mordiller innocemment la baguette de ses parents en bavant dessus, j'étais fasciné par la maîtrise de mes géniteurs de ce long objet en bois dont sortait des étincelles en tout genre au moindre geste, et d'où un flot de puissance pouvait se dégager, propulsé sur une personne malveillante pour l'envoyer une dizaine de mètres en arrière (oui, déjà tout petit, j'observais énormément les autres sorciers... que voulez-vous !). Ne serait-ce pas quelque chose de normal, finalement, me direz-vous... Je me demande encore aujourd'hui si, déjà, je n'éprouve finalement pas un intérêt pour les arcanes bien plus grand que la plupart de mes congénères.

C'est ainsi que, très jeune, vers l'âge de 11 ou 12 ans, mes parents m'ont autorisé à tenir une baguette, ce que je me suis empressé de faire ! S'en suivirent de nombreuses catastrophes de débutant qui, par chance, ne coutèrent la vie de personne, grâce à mes parents qui étaient toujours là pour encadrer le moindre de mes mouvements avec ma baguette. Cette baguette, je l'ai encore aujourd'hui, en prenant soin comme la prunelle de mes yeux. Elle m'a choisie, et c'est probablement pour cela que j'y tiens autant : c'est probablement la seule chose m'ayant choisi de toute ma vie.

Dès lors que j'ai commencé à maitriser la magie, j'ai tout de suite commencé à suivre une formation de sorcier, au sein même du village, alors qu'il n'y avait pas d'école (c'était plus de petits cercles fermés à l'époque, disséminés dans le village). J'ai travaillé ainsi avec mes parents, qui avaient surement pris cette décision pour me garder auprès d'eux ou me protéger, et d'autres professeurs, mais cela n'a pas duré (si je me souviens bien, je suis resté dans cette situation à peine quelques mois). En effet, je ne progressais, hélas, pas assez vite, et mes parents jugèrent bien mieux de m'inscrire dans une véritable école de sorciers, à savoir l'école Beauxbâtons en France. Je me suis très vite intégré à l'école (par chance) et mes études commencèrent. C'est ainsi que je me suis rendu compte de mon incompétence dans les domaines que je considérais comme "secondaires" dans la magie (à tort), à savoir la guérison, les potions, les enchantements, les runes, etc... J'ai toutefois très vite appris à monter sur un balai et à le maitriser ! C'est par la suite seulement, vers l'âge de 15 ans, que j'ai commencé à trouver mes affinités avec le combat contre les forces du mal, qui est rapidement devenu ma spécialité, après plusieurs années dont les jours se composaient de 5 à 7 heures d'entrainement acharné. J'ai rapidement dépassé mes congénères en la matière, mais c'est réellement dès mes 20 ans, approximativement, que j'ai été considéré comme un expert dans ce domaine, au prix de mes efforts.

A l'ouverture de l'école du Ruisseau, je me suis tout de suite présenté en tant que professeur, peu confiant toutefois. Je savais bien qu'il me restait beaucoup à apprendre, notamment dans d'autres domaines qui m’intéressaient plus ou moins, et que je n'étais peut-être pas exactement ce qu'ils recherchaient. Mais, qui sait, peut-être voudront-ils bien de moi ?

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