[Fév-1] Étudier sans comprendre (libre)

Je marchais dans les couloirs tout en me dirigeant vers la grande salle, tout en tentant de comprendre ce que racontait mon livre sur les animaux magiques. À premier abord, c’était facile de comprendre ce qui se disait dans se foutu livre, mais dès que je refermais la couverture et que je tentais de me remémorer ma lecture, plus j’avais l’impression que j’oubliais ce que je venais de lire. C’était rageur! Bon, surement que lire en marchant n’était pas la super méga giga meilleure idée du siècle pour étudié, mais assise ou debout, pour moi, cela ne faisait aucune différence! Sauf qu’assis je n’aurais certainement pas débouler les escaliers, foncés dans une porte fermée, ou même dans un mur — dont je suis sûr qu’il est apparu de nulle part! —, encore moins foncé dans des gens — ils avaient qu’à se tasser! —...

« Mais je comprends rien!!!», m’écriai-je, m’attirant les regards.

Lorsque je remarquai que j’avais exprimé ma pensée à haute voix, je voulut aussitôt disparaître. Il fallait vraiment que j’arrête de faire ça, j’avais l’air conne à parler toute seule... On allait vraiment finir par pensé que j'avais une espèce d'amie imaginaire... Et non!! J'en ai pas! Faisant comme si de rien n’était, je fis mine de replonger dans mon livre. Je sentais que j'allais bientôt le garocher dans le mur ce stupide bouquin!

Disparaître, voilà, c'est tout ce que je voulais! Que plus personne ne me voit! Je déteste être le centre d'attention, et bien sur, il faut bien que je fasse tout pour l'être. Je dois être connue comme la fille qui parle toute seul et qui ne regarde pas où qui met les pied. Où alors celle qui à des amis imaginaires... Superbe réputation! Bon, bien sûr, je m'imagine tout ça, mais qui c'est si ce n'est pas totalement faux? Je suis sûre que dans ce que je pense, il y a une part de vérité!
Soudain, j'entend crier. Tiens, peut-être mon ami imaginaire qui veut s'adresser à moi! D'ailleurs, je vois une fille se rapprocher, c'est sûrement elle qui m'a interpellé. Enfin, j'imagine que c'est moi, au cas où ce n'est pas le cas, je relève lentement mon volume devant mon visage pour simplement la regardé approcher, le visage à moitié caché par le fameux livre. Elle commence par me demander si ça va, ce qui me surprend puisque c'est la première personne de cette école qui doit s'inquièté que j'aille bien après être tomber de si haut! Les autres n'en avait eu que faire en fait. Cependant, avant que j'aie eu le temps de répondre quoi que ce soit, elle m'explique que je dois regardé où j'allais et que les livres c'était pour la bibliothèque, mais c'était justement là où j'allais en fait, simplement que je lisait en marchant pour pas perdre de temps. Mais bon, en regardant les lieux je me rends bien compte que j'était loin, mais vraiment loin de la bibliothèque. Je remarque que la fille fait des fautes en se qui concerne les masculin et le féminin, mais c'était peut-être qu'elle n'était pas d'ici. Elle me dit son nom et se présenta comme la grande soeur de Syrias. Maintenant qu'elle m'ait dit ça, je commençcait à la replacer un peu, mais je ne la connaissait que de vu en fait. Et personnellement je n'ai jamais adressé la parole à son frère de ma vie. Et puis, lui aussi doit me trouvé tache, comme tout le monde!

«Je vais bien, ne t'inquiète pas, il m'arrive souvent de trébuché, mais c'est la première fois que je déboule un escalier au grand complet. Mais bon, c'est seulement quelques bleus et un effroyable mal de tête... Je m'appelle Kiolla, et en ce moment, j'essaie d'étudier pour le cours de soin aux créatures magiques, mais j'y comprend rien! Et je mélange toujours les foutue description ou sinon j'en invente carrément qui son même pas dans le bouquin, et quand je vérifie, et bien, j'ai tout faux. Effectivement, je t'ai déjà vu, mais je ne savais pas que vous étiez frère et soeur et puis, je ne lui parle pas vraiment.»

Remarquant que j'avais toujours le livre devant le visage, je le refermé subitement et le plaçai dans mon dos. J'espére qu'elle ne pense pas que j'essayait de lire mon livre en lui parlant, ce n'était absolument le cas puisque je la regardais dans les yeux, par dessus le bouquin!