[EVENEMENT] Soirée officielle de l'ouverture de l'École.

Cela faisait déjà trop longtemps que Khanrell était célibataire, n’ayant jamais eu de relation particulièrement sérieuse à Beaux-Bâtons, elle n’avait pas non plus trouvé l’amour en rentrant au bercail pour ouvrir sa clinique vétérinaire. Avec l’arrivée de tout ce nouveau monde à Sainte-Charlotte-de-Forest à cause de l’ajout d’une école de magie, elle espérait bien faire des rencontres suffisamment intéressantes pour ne pas finir vieille fille. Il y avait des années qu’elle rêvait du grand amour, il n’était pas question qu’elle passe sa vie célibataire entourée d’animaux. Déjà, elle avait revu son vieil ami d’enfance, pour qui elle n’était pas sans ressentir quelque chose, et maintenant elle rencontrait cet homme très gentils, souriant malgré son air solide, qui lui semblait doux contrairement au premier regard et qui partageait des passions communes avec elle.

Décidément, elle était désormais choyée par son bel entourage, ses chances de trouver l’homme de ses rêves ne lui semblaient plus si minces. Elle se plaisait à faire la connaissance de cet enseignant écossais, et elle avait l’impression que c’était réciproque.

En tout les cas, il embarquait généreusement dans son jeu, promettant de lui apprendre tous les secrets du vol sur balais, comme quoi c’est facile et que tout le monde peut être doué, s’il apprend la bonne technique. C’est justement pourquoi il n’enseigne pas au niveau professionnel, parce que c’est trop dangereux. Tout le contraire des dragons, au final!

En l’écoutant parler, Khanrell balayait des yeux la salle remplie des jeunes adolescents qui découvraient leur nouveau milieu et leurs nouveaux collègues. Elle en remarqua un à la table des quatrièmes années qui tentait discrètement de l’observer, elle, plutôt que de sympathiser avec ses voisins. Elle crut qu’il n’avait simplement que jeté un coup d’œil à la table de ses nouveaux enseignants, mais remarqua que son regard, qu’elle savait dorés malgré la distance, se portait régulièrement sur elle. Un étudiant fasciné par les Soins aux Créatures Magiques? Elle l’espérait drôlement! Elle avait tellement hâte de voir la flamme de la curiosité et de la passion qui brulerait dans les yeux de ses étudiants, que le désir d’être à sa première classe surplombait tout ce qui l’entourait.

Khanrell ressortit de sa bulle lorsque son voisin de table fit allusion à son agréable compagnie et à la vie sévère à Beaux-Bâtons. La femme à la chevelure de prunes souri en reportant son attention à son interlocuteur, quittant des yeux le passionnant étudiant qui avait volé quelques secondes de son attention.

-La tienne l’est tout autant, Alex, se permit-elle de dire bien familièrement, maintenant qu’elle avait l’impression de bien le connaître, je suis fascinée de rencontrer quelqu’un qui a autant de points en commun avec moi, surtout que je ne m’attendais pas à ça de toi au premier regard, tu n’es pas l’homme que tu sembles être, Mystérieux Aleksander… Pour répondre à ta question, j’ai toujours vu Beaux-Bâtons comme l’équivalent de… tu vois ces écoles pour moldus avec des religieuses comme enseignantes? Hyper sévère, avec de hauts standards de réussite et très peu de patience envers les petites pestes, mais qui prodigue un apprentissage supérieur à la moyenne. Elles ne forment pas de sportifs, mais de bons petits génies, ça oui. Pour apprendre le vol sur balais, il n’y avait que nos temps libres lors des récréations, et encore, elles nous donnaient tellement de devoirs! Mais je ne me plains pas, et j’y retournerais demain matin, car j’adore apprendre, et les cours de Soins qui y étaient dispensés étaient fantastiques… C’est l’enseignante que j’avais qui m’a donné la piqure, une vraie amoureuse des animaux, on ne pouvait pas détester son cours, malgré la difficulté…

Elle espérait surtout être, pour un autre jeune quelque part, l’inspiration, le modèle, qui le motiverait à suivre la voie de la médecine vétérinaire, ou encore l’exploration et l’élevages d’espèce merveilleuses…

-Quand as-tu sus que tu étais fait pour le Quidditch? On a tous cette journée, dans notre vie, qu’on n’oubliera jamais et qui a marqué notre destin, qui a fait ce qu’on est devenu. Moi, c’est quand cette prof, Melle Crispin, nous enseigna les dragons légendaires. Évidemment, ce n’était que théorique, elle n’était pas aussi cinglée que moi pour en approcher un, encore moins pour le faire découvrir à de jeunes adolescents, mais tenta tout de même de nous convaincre que, comme toute créature magique, les dragons, même légendaires, ne sont pas essentiellement mauvais… Enfaite, je crois qu’au fond de nous, personne, aucun animal ou sorcier, n’est tout à fait noir, ou tout à fait blanc. Il faut juste apprendre à jauger l’équilibre entre les deux, tu ne penses pas?

Aleksander détailla le visage de sa collègue. Elle avait un beau visage charmant et bienveillant. Bien qu'elle sois assise, Alek la devinait petite et frêle. En y pensant rapidement, il n'aurait jamais cru qu'elle était capable de soigner les créatures magiques. Et il faut dire que certaines sont plutôt féroce, surtout qu'elle semblait réellement une passionnée des dragons. Cela devait être plutôt amusant de voir se petit bout de femme à la belle chevelure aubergine devant un immense bête féroce tout droit sorti des forêts magiques.

Aleksander croisa alors le regard clair et perçant de la jeune enseignante. Sandy n'était pas du genre à être mal à l'aise. Par contre, un souvenir refit surface dans sa mémoire. Sa tendre enfance, à Glasgow fit surface. Il se remémora les paroles de sa mère, alors qu'il était un gamin turbulent, et qu'elle le réprimandait (comme toujours).

«Ne dévisage pas les gens comme des morceau de viande, c'est grossier et impoli!», lui disait sa màthair.

Il souria doucement en revivant les souvenirs de sa mère. Sa mère était une femme au cœur d'or, mais au caractère bouillant. Une femme de caractère, mais qui savait quoi dire dans toute les situations. Elle voyait toujours les choses du bon côté et pesait toujours les conséquences de ses gestes. Bref, Alek lui ressemblait beaucoup au niveau du caractère. À une exception près! Il est de nature impulsive et... avouons le : un peu irréfléchie. Avec les années, il s'améliore.

Bref, il retourna son regard vers la pièce bondé d'élève histoire de ne pas rendre Kharell inconfortable. L'Écossais n'avait pas envie de débuter l'année dans cette nouvelle école avec une de ses collègues qui le fui ou qui en a peur. Il était parfaitement conscient de faire... d'effrayer un peu les gens. Il avait l'air d'un rustre! Sauf lorsqu'il souriait... à ce qui paraît, peu de femme pouvait résister à un sourire comme le sien...

Elle lui parla de Beaux-Bâtons. Il était tellement curieux. Curieux de voir comment les autres avaient vécu leurs scolarités dans les autres écoles du monde de la magie. Il n'avait connu que Poudlard, les autres écoles n'étant que des noms plutôt vagues. Sauf pour Beaux-Bâtons. Il en avait entendu parler par plusieurs. À la Salem Institute, il avait parlé avec des enseignantes qui avaient fréquentées cette école et disons qu'Aleksander avait été effrayé par tout ce qu'il avait entendu. Poudlard était une grande école avec beaucoup d'encadrement et de diversité. Ils encadraient les élèves mais pas de là à les étouffer! C'était carrément invivable à Beaux-Bâtons! Du moins, pour des gens comme lui.

-Hum, c'est dommage qu'ils ne visent que les hauts standards. Ç'aurait été définitivement trop stricte pour moi... Ce que j'aimais de Poudlard, c'était la diversité. Ils savaient trouvés les points forts de chacun et les exploités. Cela va sans dire... ils nous faisaient aussi nos points faibles. Je suis convaincu que tu saura réveillé les étincelles dans le regard des jeunes.

Puis, elle lui parla de Quidditch. Son amour véritable, son rêve brisé? Quoi dire? Khanrell livra aussi quelques mots sur l'équilibre. Sur ce point, il était tout à fait d'accord. Sauf que certains ont un penchant plus prononcé vers le noire. Il suffisait de trouver quelqu'un ou quelque chose à qui s'accrocher. Sinon, il est facile de sombrer dans la noirceur.

- En fait, j'ai été sélectionné dans l'équipe de Quidditch par hasard. Un pur hasard! J'étais en deuxième année. Une bande de copain et moi avions décidé de s'absenter d'un cours de potions pour aller s'amuser sur le terrain de Quiddicth. Ce que nous ignorions, c'est qu'il y avait des auditions pour faire l'équipe. Trop tard pour rebrousser chemin, l'enseignante nous as fait passer l'audition et j'ai été pris. Ce sport... c'est rapidement devenu ma vie. À un tel point où je ne vivais que pour cela. En fait, c'est sûrement grâce à cela que j'ai passer mon BUSE. On m'a menacer de me sortir de l'équipe, terminer le rêve de passer professionnel. Je dois t'avouer qu'à ce moment, je me suis royalement botter le derrière! C'est fou comme j'apprenais vite avec la corde autour du cou!, plaisanta t-il.

Il tourna son regard vers elle. Histoire de vérifier si elle ne s'était pas endormie à l'écouter. Non, Kharell semblait réellement intéressé par son histoire. Alors, il continua.

- Je suis passer pro, pour l'Irlande. C'était un rêve d'enfance... que je ne croyais jamais pouvoir réaliser. Je n'ai pas fait long feu... Je me suis longtemps remis en question après mon accident. Était-je au niveau? Pourquoi à moi? Qu'est-ce que j'ai fais de mal? Tu parlais de l'équilibre entre le noir et le blanc tantôt... dans ce genre de moment : c'est difficile à trouver. Je suis rarement négatif, pourtant à cette période : je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel. Pour trouver l'équilibre, ça prend quelque chose. Il faut quelqu'un, un but, une passion.

Khanrell avait l’impression qu’elle pourrait poursuivre cette conversation avec son nouvel ami jusqu’à la fin des temps, tellement il lui semblait désormais semblable à elle. Elle souriait en écoutant ses propos, qui trouvaient un écho en elle comme si c’étaient ses propres pensées. N’importe qui observait ce duo de jeunes adultes si différents en apparences ne pourrait jamais deviner à quel point ils s’associaient par leur mentalité. Deux parcours et deux éducations aux parfaits opposés, et pourtant des visions et des intérêts similaires, voir identiques.

Aleksander pensait que la grande force de Poudlard était justement la diversité que ne possédait pas Beaux-Bâtons en matière de renforcement sur les forces des uns et les faiblesses des autres. Mais c’était particulièrement l’aspect sévère et exigeant de son éducation qui avait permit à Khanrell de s’épanouir. En fin de compte, ne fallait-il pas des instituts pour tous les types de personnes? C’est ce qui fait l’équilibre du monde de la magie, que chacun ait sa place.

-J’espère glissa Khanrell une fois qu’elle eut entamé la dernière bouchée de son repas, flattée par ce qu’elle prit pour un compliment de la part de son vis-à-vis au sujet de l’éventuel intérêt des élèves au cours de Soins aux Créatures Magiques. Son rêve ultime était qu’un étudiant, un seul, réussisse à être assez passionné du monde des animaux magiques pour en faire un métier. Si la violette n’arrivait qu’une seule fois, à un seul jeune dans toute sa vie de professeure, à guider un débutant, elle aurait de quoi mourir heureuse.

Aleksander lui raconta ensuite la naissance de sa passion pour le Quidditch, comment c’était la chose qui lui avait fait réussir dans la vie, l’objectif qu’il visait pour obtenir son diplôme de l’école de magie. Ce sport l’avait probablement sauvé du décrochage scolaire, car il ne semblait pas se décrire comme quelqu’un de bien studieux, et dans un sens, Khanrell comprenait ça.

-J’ai moi-même du mal à m’imaginer comment j’aurais fais pour garder la tête hors de l’eau… que dis-je? Hors de la marée montante qu’est Beaux-Bâtons et sa sévérité si je n’avais pas eu cette étincelle pour guider ma route. Je savais que je ne travaillais pas en vain pour mes autres cours puisqu’il y avait toujours ces leçons de soins aux créatures magiques où je pouvais trouver mon bonheur. Je ne me voyais pas l’enseigner plus tard, mais je savais que si je voulais avoir la chance de frôler ce domaine plus tard, il fallait que je m’intéresse à tout le reste et que j’obtienne mon diplôme. Et finalement, il s’est avéré que j’étais une très bonne étudiante et je me suis découvert une passion pour l’apprentissage. Si je pouvais y retourner, même si ça me semblait un calvaire à l’époque, j’irais m’y asseoir sur ses bancs d’école et je me montrerais plus curieuses d’élargir mes connaissances. C’est peut-être un peu ce qui m’a poussé à quitter la clinique pour enseigner ici, le désir d’élargir mes horizons…

Il lui parla ensuite de son passage au niveau professionnel et mentionna un certain accident dont il ne donna pas les détails. Khanrell choisit de ne pas le questionner d’avantage, songeant que s’il avait souhaité soulager ses anciennes douleurs, il lui en aurait parlé de lui-même. Peut-être un autre temps, un autre jour, avec plus d’intimité, mais certainement pas entourés de cette foule. Il avait faillit passer dans la noirceur lorsqu’il avait quitté l’équipe de l’Irlande, il n’aurait pas réussis à en passer outre sans son but, qui était sa lumière au bout du tunnel. Ayant choisit de ne pas parler d’événements tristes, Khanrell orienta la conversation vers des événements plus heureux.

- Et ce qui a fait en sorte que tu as réussis à t’en sortir parmi tes doutes? Il faut être fort de caractère pour effacer son rêve et passer par dessus la noirceur, je peux savoir comment tu as réussis ça? J’aurais bien besoin de cette inspiration pour m’armer de courage, moi aussi, car cette année s’annonce remplie d’épreuves qui n’auront de cesse de me faire douter. J’ai ce secret qui risque d’être dévoilé à tout moment et me nuire, dit-elle en s’imaginant comment pourraient réagir les parents des élèves en apprenant qu’une enseignante élève un dragon… et une mission à laquelle je ne crois pas être à la hauteur. conclut-elle en faisant allusion à cette lettre, qu’elle cachait à la vue et au sus de tous, concernant la protection qu’elle devait offrir à cet enfant… qui n’était toujours pas arrivé!

Et depuis le début elle était dans la salle à manger. Il s’était fait un sang d’encre pour rien. Elle avait quand même fini à la bibliothèque, mais on l’avait par la suite indiqué le bon chemin. Pheerys était soulagé de savoir sa sœur saine et sauve. Lorsqu’il supposa qu’il pouvait déranger les deux filles, sa jumelle lui dit de rester. Heureux de ne pas être chasser, l’adolescent s’assit à côté d’elle, attenant les réponses de l’anglaise. Il avait tenté de parler lentement, mais étant habitué de parler vite, il ne savait pas vraiment s’il avait vraiment parlé lentement.

La fille se nommait Sheireen et venait de… England? L’Angleterre!? Mais il y avait une école de magie là-bas… c’était quoi déjà, Poudlard!? Alors pourquoi venir ici dans une école à des lieux de l’Angleterre? Pour mieux apprendre le français? Mais BeauxBâtons aurait été plus proche pour elle… Puis elle demanda s’il voulait être son ami….

-Oui, on peut être amis, également, lui dit-il en souriant en essayant de parler plus lentement pour que Sheireen comprenne. Pour ce qu’est une louve, c’est la femelle du loup… un gros chien…

Ah oui, elle voulait savoir leur histoire… Pheerys ne voyais pas trop quoi lui raconter…

-On est né ici, à Québec, mais on a fait nos études à beauxbâtons comme il n’y avait pas d’école de magie dans les environs. Mais comme ils refusaient d’aider Ashanta puisqu’elle est aveugle, lorsqu’on apprit qu’il y avait une école de magie qui ouvrait ici, nous somme revenus.

Bon, c’était assez résumé, si Ashanta voulait rajouter de quoi, elle le ferait.

La foule se pressait pour entrer dans la grande salle. Bousculades, grognements, coups de coude volontaires ou non et en plus ça se marchait dessus. Quelle idée ... Tout ça pour entendre le dirlo - enfin, la dirlotte si on pouvait dire - exprimer sa joie, son empressement de commencer cette première année ou je ne sais quoi d'autre encore, un discours pourrait tout aussi bien être dit par quelqu'un qui n'en croyait pas un mot. Oh quel honneur, Oh quelle chance, oh quelle joie d'être tous ici ... tu parles. Se faire presser comme un agrume dans la cohue juste pour des mots de ce genre et pouvoir se regarder en chiens de faïence après n'avait aucun intérêt pour lui. S'il était là à regarder ce spectacle de bousculade humaine, c'est bien parce que s'il avait été traîné dans le jardin ou où que ce soit d'autre, il se serait fait dire par quelque surveillant qu'il n'avait rien à faire ici pour le moment. C'est donc de l'autre côté du couloir qu'il se tenait, adossé au mur, les bras croisés.

Baillant à s'en décrocher la mâchoire, il tourna la tête à droite puis à gauche pour essayer de trouver comment se distraire autrement que de regarder ces nouveaux camarades se marcher dessus. Rien de spectaculaire à l'horizon, pas de scènes qui sortaient du lot, c'était pas drôle. Résigné, il soupira, prêtant une oreille désintéressé au discours qu'on entendait jusque là.

... Ah et j’oubliais… Bon appétit!

Quoi ?! Eh meeerde, c'est pour cette raison que tout le monde se précipitait dans la salle, le repas ! Il avait carrément oublié ! Disons qu'il avait surtout été persuadé que la cérémonie d'ouverture aller s'éterniser trois heures avant qu'ils puissent bouffer... Putain, maintenant il allait avoir une place de merde à trois kilomètres des plats !
Bougeant donc de son mur, il se joignit à la foule et fonça dans le tas pour passer. Dire pardon ? Hein ? Pourquoi ? Non, non, jouer des coudes, des épaules et ça passe ! Oh il y en a bien quelques uns qui râlèrent mais il n'y prêta pas attention, la bouffe l'appelait !

C'était pas un gros goinfre, juste qu'avec sa belle ossature, il avait besoin d'une bonne quantité de nourriture pour être bien, alors oui, il aimait manger tout de même... et n'aimait pas forcément passer le dernier. Normalement, il ne devrait pas avoir à s'en faire pour la quantité, toutes les écoles étaient pourvues de tables qui se remplissaient à chaque fois qu'un plat se vidait, non ?
Le passage devint carrément plus dur arrivé quelques mètres avant la grande porte et il finit par se dire qu'ils étaient quand même carrément nombreux pour qu'ils ne puissent pas passer plus vite en salle ! Il dut alors patienter quelques minutes comme tous les autres et se distrait en matant un peu les gens autour de lui. Tirés à quatre épingles les gens quoi, quoique un peu froissés maintenant, rien à voir avec sa chemise ouverte sur deux boutons et sa cravate à moitié dénouée qu'il avait mis pour faire genre. Son jean ne faisait pas très classe non plus mais lui allait plutôt bien. D'ailleurs, en voilà une autre que son accoutrement n'allait pas mal, ce petit haut n'avait apparemment pas été choisi pour donner l'air sexy mais la poitrine qui était dissimulée en dessous le rendait presque indécent. Mine de rien, alors qu'il s'approchait de la porte, il lui colla une main aux fesses et passa le goulot d'étranglement de la porte.

Ça devenait tout de suite plus abordable, il remarqua bien vite la table où étaient assis les élèves les plus âgés et s'engagea dans une allée pour la rejoindre. Là, une personne qu'il n'avait pas franchement vu arriver lui rentra tout bonnement dedans de plein fouet.
Il s'arrêta donc en faisant un pas en arrière et jaugea son agresseur présumé.

Putain faut porter des lunettes si t'es bigleux/bigleuse, crétin/e !

Spoiler:

HRp:

Irina comme à son habitude avait refusé de faire comme les autres . Arriver en même temps et puis quoi encore . Elle avait scruté et attendu devant la salle pour mieux voir qui venais , pour l'instant presque personne n'avait attiré son attention .
Pff , je sens que cette année va être franchement nulle . Même pas un petit mec sympa à se mettre sous la dent .
Maintenant que presque tous les élèves étaient rentrés, elle décida que c'était le moment pour elle d'y aller. Résignée et un peu exaspérée Irina s'était dirigée vers la salle de son pas souple tout en accentuant volontairement son déhanché .
Elle était là à l'entrée , regarda la salle de son regard froid et impériale, enfin elle espérait que ça donner cette impression. Elle entendit un jeune homme à côté d'elle râler , elle ne put s'empêcher de glousser . Peut-être pas tous si nuls que ça les élèves de cette école.
Tout à sa contemplation et ,disons le, espérer qu'on la remarque la entrain de faire l'entrée qu'elle espérait exceptionnel .
Elle n'était pas Irina pour rien voyons .
Mais personne n'avais levé la tête à son arrivée ,pire , personne ne la remarquée .
Irina était très en colère et partit d'un pas rageur et fracassant ,à la table des plus vieux .
Et tant pis pour celui qui se mettait sur sa route ,il en ferait les frais .

Elle était tellement hors d'elle et en colère qu'elle bousculait plus ou moins toutes les personnes qu'elle croisa ,jusqu'au moment où elle se retrouva les fesses par terres ,ce qui disons le n'est pas du tout ,mais pas du tout l'entrée fracassante et superbe qu'elle souhaitait .

Ses cheveux étaient tombés devant son visage ,sa robe moulante était largement au dessus de sa longueur habituel ,et vu qu'elle était extrêmement courte à la base ,elle ne cachait vraiment plus grand chose .Irina entendit qu'on lui criait dessus et s'en fût trop .Elle remit ses cheveux à leurs place et se leva folle de colère .

" Pardon , sur qui tu cris là ? C'est toi espèce de troll mal luné qui m'es rentré dedans . "

En le regardant mieux Irina reconnu le jeune garçon qu'elle avait vu plus tôt accolé au mur .Il était bien plus imposant qu'elle ,elle comprenait mieux pourquoi elle avait volée par terre comme ça ,mais qu'elle honte sérieux , elle ,la belle et époustouflante Irina ,s'était retrouvée le cul au sol ,non mais sérieux .

" D'où tu te permets de me crier dessus toi ? " Elle leva sur lui son regard le plus hautain dont elle était capable , le mieux à faire vu qu'elle lui était rentrée dedans et qu'elle ne s'excuserait pas .

Hum, il est plutôt mignon , dommage que je lui soit rentrée dedans . Elle se mordit la lèvre mentalement .

"Celui qui aurait besoin de lunette ici c'est toi !"

Irina toujours en colère avait oublié un léger détail ,sa robe était toujours largement au-dessus de
sa taille normale .

Théodore avait quitté son ancienne école pour suivre sa sœur aînée, qui commençait son nouvel emploi d’infirmière à l’école de magie du Ruisseau, au Québec. Ça les dépaysagaient, mais si c’était bien pour la santé mentale de sa sœur, qui avait besoin de repartir à zéro, alors le cadet allait la supporter dans ce déménagement et le vivre avec elle. Il avait toujours été proche d’Ayla, et il ne pensait pas que sa puisse changer… Jusqu’à leur départ pour leur nouvelle vie et qu’elle lui annonce qu’elle adoptait le rejeton de la traîtrise qu’elle avait vécue. Le pourquoi et le comment, Théodore l’avait plutôt mal compris, ou plutôt, il l’avait plutôt mal accepté, mais il était partagé entre la raison qui lui disait de rappeler son Aînée à l’ordre et son cœur qui pensait que l’adoption de Dora allait l’aider à se soigner de sa peine.

Il n’avais donc pas protesté pour l’instant, se contentant d’observer la jeune génie prendre sa place, par son nom, ses compétences, son lien avec Ayla, son école… D’ailleurs, il ne l’appelait pas par son nom complet, il était dégouté du fait qu’il ressemblait au sien, alors il l’appelait Dora…

Et cette gamine avait même changé de nom de famille pour prendre celui de sa mère adoptive!

Dégoûté, Théodore ne savait plus s’il voulait aller à du Ruisseau, mais il se sentait dans l’obligation de surveiller et protéger Ayla, même si ça avait toujours été l’inverse. N’empêche qu’il se rendit à la cérémonie d’ouverture de l’école dans une attitude plus monotone et terne, il fit peu attention aux gens qui l’entouraient, et au discours de la directrice…

Jusqu’à la mention de son nom…

Comment?

Ce pouvait-il que ce soit vraiment elle?

Tout à fait revenu à l’instant présent, le cinquième année jeta un œil à la table des professeurs, d’où il aperçut sa meilleure amie, qu’il n’avait pas eu le temps d’avertir de son changement d’école. Plus vieille que lui d’un an, Félicia n’avait donc jamais été dans la même classe que Théodore, mais ils avaient toujours été très proches. Et voilà que le destin ne voulait pas les séparer! Il resta bouche-bée en la fixant, mais la foule d’élèves était assez grosse pour qu’il ne se fasse pas remarqué par elle, il irait donc la retrouver dans son bureau plus tard. Il était franchement content pour elle, qu’elle se soit trouvé un si beau travail malgré son jeune âge, mais ça le perturbait de savoir que celle qui était autrefois ça «chum d’école» était maintenant son enseignante!

Parce que, ben, oui, il allait suivre son cours, de quoi de plus mêlant!

Son attention se rapporta sur la salle, loin des enseignants, où un grand balourd qui devait être en cinquième année bousculait les gens pour se rendre à la table, où des mets venaient d’apparaître par magie. Quel goinfre, et quel homme vulgaire, qui cria après la jeune femme peu habillée qu’il avait apparemment lui-même bousculée. Les voix montèrent et les deux semblaient sur le pooint de bien se chamailler, mais comme Théodore n’était pas assis très loin d’eux, il ramassa un pain pour leur faire un peu d’humour et alla s’interposer entre les deux.

-Wow wow, tous les deux, on se calme, c’est la fête, on ne lance pas de bagarres s’excita-t-il, habitué qu’il était de calmer les querelles entre ses frères plus vieux. Excusez-vous et rompez ensemble le pain de l’amitié, pour que prospère la joie! Allez, faites pas cette tête, c’est la rentrée et l’école est neuve, vous ne pouvez pas vous battre, le sang tache les planchers… C’est vrai! dit-il avec un petit sourire amusé en leur plantant le pain sous le nez. Pour commencer, toi tu pourrais heu, cacher tes fesses, c’est un peu indécent et tout le monde te regarde, et toi, souris un peu, tu as l’air d’une brute. sur ce, il lâcha le pain, s’attendant à ce que l’un des deux l’attrape au vol, et se grouilla à aller se rasseoir pour manger avant qu’on lui vole sa place. Non, pas parce qu’il était une mauviette et qu’il avait peur de l’autre gars, lui aussi était plutôt fort et savait se défendre. Juste, il avait faim, et ne voulait pas se faire voler sa place. Vraiment.

Cool, super cool, ultra cool! Elle est IMMENSE, l'école! Et tout ce monde, ce sont des sorciers? Du monde comme moi, selon ce que mon père m'a dit. Est-ce que ça veut dire qu'ils sont tous Empathe, ou chacun à sa spécialité? C'est drôle, mais je sais absolument rien sur ça. Pouf, un jour mon père me dit que je vais à une école pour des gens comme moi... C'est plutôt ce qu'on dirait aux handicappés mentales, non? Suis-je normale? Je devrais l'être, parce que mon père aussi a ce pouvoir.

Oh, oui! J'ai quasiment oublié que la directrice parlait!

"... rien ne vous empêche de vous promener d’une table à l’autre pour faire connaissance avec les plus jeunes et les plus vieux… Ah et j’oubliais… Bon appétit!"

Bon appétit? Ah oui, c'est vrai, on est dans la salle à manger! Parfait, parce que moi j'ai faim! Il faudrait que je me mette en ligne pour me rendre aux tables. Et me faire des amis aussi, non? C'est ce que la directrice a dit. Mais où sont donc les tables? Avec tout ces élèves qui courent partout et qui se poussent, c'est pas évident... Là-bas!

Sitôt je vis la table, je me précipita vers la chose. Table un, deux, trois, quatre. C'est moi ça, non? Table numéro quatre. Essayant d'approcher ma table, un bonhomme, apparamment plus pressé que moi, a fait tomber une fille sur ses fesses. Pas respectueux, ça! Heureusement qu'un autre gars à intervenu pour briser la tension en... lançant du pain sur la face du gars.

Il a du style, celui là! Je ne pus m'empêcher de rire de sa farce trop bien placée. J'étais déjà rendu à ma table, donc j'ai réservé deux places. Parlant haut et fort, je voulais interpeller le garçon.

"Hé, toi! Le farceur! Tu as faim, non? Après ce que tu as fait, tu mérite de couper la file. Ça te tente de me joindre ici à ma table? Je sais que ce n'est pas pour ton âge, mais c'est la directrice qui nous a suggérer d'aller de table en table, non?"

Un nouvel ami, peut être? Ce serait bon, je ne veux pas être perdu dans cet édifice bizarre tout seul!

Une fille, une pimbêche même. Regardez moi ça ... par rapport à celle de toute à l'heure qui était sexy sans le vouloir, elle, elle jouait le jeu de bout en bout, carrément vulgaire ...mais pas déplaisant. Sa rancune disparut assez vite, la vue sur la petite culotte devait y être pour quelque chose.

Rose et noire, hmm, la coquine ! dit-il en jetant un coup d'oeil à ce qui se trouvait sous son nez.

La fille était par terre, elle ne s'était sûrement pas attendu à ce qu'il ne soit pas pas plus déstabilisé. Ce qui était marrant c'est qu'on aurait cru qu'elle s'était heurtée à un mur. Il était plus grand et plus costaud alors forcément, elle ne faisait pas le poids.
Par contre... elle semblait avoir du caractère, vla comment elle lui parlait ! Quoique un peu étonné au premier abord, Adam sourit et finit même par rire. "Troll mal luné" hein ? Quelle insulte, haha ! Il avait fait tomber de son piédestal la fifille qui se prenait pour une pin-up, ce devait être humiliant... mais sa réaction était tellement marrante qu'il resta là à la regarder par terre sans l'aider une seule seconde.

Parce qu'il faut avoir un titre de noblesse pour pouvoir se permettre de se foutre de toi ?! Eh bien c'est con parce que même si j'étais SDF je l'aurais fait, nunuche !

En fait, rabaisser des gens comme ça c'était plus une partie de plaisir. Genre "Regardez-moi, j'suis la plus belle" ou "C'est moi le plus fort". Malheureusement pour lui, Adam ne se rendait pas compte qu'il rentrait à moitié dans la seconde situation. Il en avait eu tellement marre dans son enfance qu'on le regarde de haut, qu'il avait décidé de ne jamais se démonter devant des cons comme ça et du coup ... il faisait trop celui qui s'y croyait.

Et là, un gars se ramena et se permit de se mêler de leurs affaires et leur faire le leçon presque. Adam se demande pour qui se prenait ce type mais lui aussi le faisait rire à sa façon. Il n'avait jamais eu l'intention de taper quelqu'un pour ça, alors en venir au sang ... Il semblait bien maladroit, le pauvre, mais il était marrant parce qu'il s'y croyait vraiment alors que dans cette scène, on avait plutôt l'impression qu'il jouait mal son rôle.
Le jeune homme sentait qu'il allait s'amuser dans cette école ! Il attrapa le pain que le mec laissa derrière lui après l'avoir traité de brute. Le regardant retourner à la table des cinquième années, Adam mordit de bon coeur dans le pain et articula, la bouche pleine :

Bin non, copain, reviens, on s'amusait bien là !

Bon ok, c'était du gros foutage de gueule même s'il trouvait vraiment dommage de ne pas pouvoir se fendre la gueule avec ces deux zigotos. Il se tourna donc de nouveau vers la fille et lui lança après avoir avalé :

J'espère que tu t'attends pas à ce que je t'aide gamine, sinon tu pourrais attendre longtemps ... finit-il avec un grand sourire aux lèvres.

Elle fulminait de rage , de colère et surtout de honte . Et en plus cette énergumène osé lui répondre !
En la voyant on aurait pu penser que de la fumée sortait de ses oreilles tellement la colère lui monter aux joues . N'étant pas d'un tempérament calme , elle voyait rouge . Elle s'approchait du gugus pour lui montrait de qu'elle bois-elle chauffer , prête même à le gifler devant tout le monde . Quand un zozo c'était mêlé à la discutions . Alors là sans était trop . Puis ce qu'il disait percer sa colère , quoi il disait quoi les deux . Un avait parler de fesse ? Et l'autre lui parlait d'aide ? Mais ils parlaient de quoi les deux zinzins .

C 'était à ce moment-là qu'elle avait senti comme un courant d'air bien plus bas sur son corps la où il devait normalement pas en avoir . Elle c'était alors rendu compte que sa petite culotte rose et noir était à la vue de tous le monde . Elle avait virée à un rouge vif et avait descendu sa robe d'un coup sec et rageur . Avisant le pain dans la main du troll que l'autre lui avait envoyé , elle avait décidé que l'un deux allait le payer .
Désignant le pain dans la main du troll elle lui avait demandé .

" Je peux ? "
Puis sans vraiment attendre sa réponse elle lui avait pris des mains et d'un lançait agile et parfait , l'avait lancé en pleine tête du zozo qui était parti s' asseoir comme si de rien n'était . Fière d'elle , elle c'était retourné vers l'autre et un sourire en coin lui répondu de sa voix mielleuse .

"Pour ta gouverne grand troll , je n'ai besoin de personne pour m'aider ."
Puis un fou rire commençait à la gagner quand elle avait vu la tête qu'avait tiré la cible du pain .
"Quelque chose d'autre à dire ? Ou je peux aller manger maintenant ? "

Irina ne l'avouerait jamais à personne mais elle était bien contente de la diversion qu'avait causé la cible , car face au jeune homme devant elle , elle n'était vraiment pas sûr de gagner .

Invité

Le son qui avait sortie de ma bouche prouvait que je n’étais simplement plus capable d’être dans cette salle. Je devais absolument sortir. Je devais aller prendre de l’air au plus vite. J’avais l’impression d’avoir tous les yeux sur moi alors que ce n’était même pas le 1/8 qui c’était retourner vers moi en attendant mon cri de désespoir. Personne n’avait osé s’approcher. Je faisais peut-être peur. En même temps. Qui oserait s’approcher près d’une jeune fille qui crie et qui se tiens la tête comme une folle?! Personne de sensé en tout cas. Brusquement, je me levai. Faisant tourner le regard des personnes près de moi vers ma jolie personne. Je leur lançai un regard mauvais. Ils n’avaient pas à me regarder ainsi. En même temps, ils faisaient surement cela juste à cause du mouvement que j’avais causé dans leur angle mort. Sauf que mon cerveau ne le prenait pas ainsi.

Je n’avais pas touché à mon repas. Dans ces conditions, je n’avais même pas pensé à prendre une bouchée. J’avais la tête ailleurs. Je n’avais même pas faim. Enfin, je crois. Si c’était le cas, je ne le sentais pas. Peut-être plus tard. Il en resterait surement de la nourriture de tout ce banquet! J’allais revenir quand le gros du banquet serait terminé. Il aura moins de monde et ça serait plus vivable. Je me mis à marcher vers la sortie. Je ne sortis pas le plus vite possible. Je regardais tout ce qui passait autour de moi. C’était un des avantages d’avoir un côté un peu paranoïaque. On regardait partout et on captait des choses que d’autres n’avaient pas vu.

Le truc qui attira mon attention c’était le garçon qui venait de crier sur une fille. Alors que celle-ci était tombée par terre, en lui fonça dessus. Bon, la question de qui a foncé dans qui, c’était une autre histoire par contre. La fille devait vraiment ce lever vite. La vue de ces petites culottes n’était pas la chose la plus intéressante. Du moins, pour certaine personne. D’autre devrait aimer la vue. Bref, tout cela pour dire qu’elle se mit ensuite à crier après et c’était presque qu’un beau spectacle… Et là, bien entendu, un autre décide de s’en mêler. Ces paroles étaient simplement trop, je veux la paix Amen. Mais bon. Ça semblait fonctionner et les deux personnes ne semblaient ne plus vouloir se battre. Sincèrement, il a des drôles de personnes dans cette école.

Bon allez, partons d’ici avant de tomber sur d’autres conversations étranges comme celle-ci. J’avais la tête qui tournait et j’avais réellement besoin d’air frais. Je passa entre les deux énervés qui c’était crier après et me rendit jusqu’à la grande porte pour sortir de la salle. Je pris une bonne bouchée d’air frais. Enfin, plus personne qui criait, ou presque, et de gens qui me regardait. Je me sentais de nouveau libre.

Spoiler:

L'autre pimbêche vint lui arracher des mains, le pain qu'il était en train de manger, Adam s'en retrouva tout con quelques secondes. Il la suivit du regard, se demandant ce qu'elle faisait. Ce qui était sûr, c'est qu'elle n'avait pas apprécié non plus la réaction du mec qui était venu se mêler de leurs affaires, donc non, elle ne voulait pas juste partager une bouchée de pain avec lui mais plutôt ... le balancer sur le mec qui venait de le leur donner.
Voyant comment elle avait visé juste, Adam éclata de rire et frappa dans ses mains.

Pas mal, fillette ! Mais tu te rends pas compte à quel point du viens de gâcher de la bonne nourriture, il était pas mauvais ce pain, tu m'en devras un !

Le ton qu'il avait employé laissait à penser qu'il était on ne peut plus sérieux alors qu'il y a moins d'une minute il était en train de rire. Il s'en souviendrait et viendrait la hanter juste pour le fun de lui foutre les jetons, ... pour un morceau de pain. Si la raison avait été sérieuse, ça ne l'aurait pas fait marrer longtemps, mais cette fille était bonne, il le sentait. Pas bonne comme une meuf qui porte du gros bonnet de soutien gorge, non, mais bonne pour se fendre la gueule. Irritable, sens de la répartie, c'était ce qu'il lui fallait jusqu'à ce qu'il trouve mieux.

Depuis qu'il avait tout laissé tomber, son passe-temps favori était justement de s'amuser au détriment des autres, c'était beaucoup moins drôle quand la personne en face riait aussi, quoique, ça dépendait de la réaction. En fait, c'était simple, s'il ne faisait pas de conneries, il s'ennuyait affreusement. Il avait besoin de s'occuper, et si ce n'était pas possible physiquement, au moins avoir de quoi échafauder de bonnes idées glauques.

"Quelque chose d'autre à dire ? Ou je peux aller manger maintenant ? "

Adam sourit à nouveau et se permit de lui tapoter la tête, comme s'il s'agissait d'un chien. Savait-il que ce geste allait l'ennuyer ? Bien entendu !

Brave petite, elle a comprit qui était le maître ! Tu peux disposer, je viendrais te réclamer mon dû plus tard. lui sortit-il sur un ton magistral.
Là dessus, il se retira en riant tout seul, se dirigeant vers la table des cinquième années où il s'assit.

DÉFIIII
Comme Théodore s’éloignait des deux protagonistes en dispute, il se fit interpeller par un quatrième année (enfin, il était à cette table) qui avait observé la scène de loin et avait apprécié le spectacle. Il l’invita a se joindre à lui, et cela soulagea le métamorphe car il s’était fait piquer sa place à la table des cinquièmes.

- Bah, quel importance, que l’âge? Je suis habitué de me tenir qu’avec des gens plus vieux que moi, ça me fera changement. Tous mes amis étaient généralement mes frères ainés, ça fait du bien de modifier la routine. affirma-t-il pour accepter son invitation.

Comme il allait changer de direction pour le rejoindre, il réalisa que son lacet de chaussure droite s’était détaché et il se pencha pour le renouer, au moment où, alors que la blondinette habillée en greluche qui était en train de lui dire une admonestation, il sentit passer au-dessus de sa tête le petit pain du bonheur et de la réconciliation….

Apparemment elle ne voulait pas se réconcilier…

Et elle avait du visou, cette princesse, car l’instant d’avant, s’il ne s’était pas penché par hasard, il l’aurait eu en plein derrière la tête. Il entendit d’ailleurs le garçon la féliciter pour ton tire, mais il manqua la suite de leur conversation puisqu’il avait rejoint le plus jeune.

-Moi c’est Théodore Bouchard, en passant, mais tout le monde m’appel juste Théo. C’est quoi ton nom ? Je remarque qu’à la première journée, je me fais remarquer de façon peu flatteuse, faudrait que j’arrête ça si je veux me faire des amis, mais je ne pouvais pas m’empêcher de les séparer, je suis habitué à réconcilier les disputes… Mais j’ai peut-être empiré les choses… Avec mes frères ça aurait marché en tout cas!

Tentant de s’acclimater à son nouvel entourage, il se resservit une nouvelle assiette, puisqu’il s’était fait voler la sienne.

Le garçon avait accepté de me joindre à la table, qui était bien parce que sinon j’aurai l’air vraiment loser, assis tout seul ici. La solitude est une chose que j’apprécie de temps en temps, pas souvent, mais surtout pas quand je suis en train de manger. J’ai l’habitude de m’assoir à une table entourée de ma famille, tous en train de dire des niaiseries, de rire, de faire des blagues. Ce soulagement que je ressentais se fit imiter chez le garçon, si j’ai bien lu ses émotions quand il s’approcha de moi.

« Bah, quelle importance que l’âge? Je suis habitué de me tenir qu’avec des gens plus vieux que moi, ça me fera changement. Tous mes amis étaient généralement mes frères aînés, ça fait du bien de modifier la routine. »

C’est à ce moment là, quand il s’était approché de moi et se pencha, que le pain lui frôla à peine la tête. La fille, apparemment, ne l’appréciait vraiment pas. Si je comprends bien, elle se fâche facilement… Hmm, parfait. On va bien la taquiner pendant l’année, alors!

Pour répondre à son introduction qui suivait, je dis :

« Ne t’en fais pas pour elle. J’ai pu ressentir une tempête de rage dans son âme, même avant que t’interviennes. Voir qu’elle réagit si violemment pour quelque chose de si banal… Moi, en tout cas, je m’en fou! Les erreurs, tu sais, ça arrive. »

J’oubliais quelque chose… Ah! Oui!

« Oh! Et moi, je m’appelle Kednaxuntsor Khatchadourian. Ha ha ha, mais j’imagine que ce n’est pas facile à dire, personne dans ce pays l’a bien dit jusqu’à présent. Tu peux donc m’appeler Tsor, tout simplement. En fait, je ne sais pas si tu as réalisé, mais c’est ma première fois dans une école de magie. Déjà que ça m’avait pris des années pour m’habituer aux coutumes, et surtout l’accent, du Québec, maintenant je dois m’habituer aux coutumes d’une école de magie. Y a-t-il une différence? C’est si facile de se perdre ici… »

Je pris ma première bouchée de nourriture. J’espérais vraiment qu’il voudra être mon ami, mais je ne voulais pas le demander de façon trop directe, par peur de créer un malaise. Mais être seul dans cet immense bâtiment mystérieux… Voilà quelque chose qui me fait réellement peur!

Spoiler:

Irina crispait des mâchoires car même si son tire avait été parfait l'autre l'avait esquiver sans sans rendre compte .

Et voila que le troll lui disait qu'elle lui devait un pain . Si vraiment il voulait son pain ,elle allait lui en donner du pain . Mais en tournant le regard Irina avait remarquer que quelque professeurs commençaient à se rendre compte que quelques choses ne se passait pas normalement . Du coup elle devait s'abstenir d'ensevelir le gros musclé sous 3 tonnes de pains .

*Brave petite, elle a comprit qui était le maître ! Tu peux disposer, je viendrais te réclamer mon dû plus tard.*

Irina aurait bien montré à monsieur je me la pète si elle était une brave petite , malheureusement se n'était ni le lieux ni l'endroit . Elle c'était fait la promesse de lui rendre plus tard avec les intérêts bien sur .
Irina dédaignait répondre , et lui tournait le dos quand il se dirigeait vers la table de son année .
Irina jetait un dernier coup d'oeil à l'enquiquineur qui avait esquiver son pain et avait remarqué qu'il parlait avec un jeune homme pas trop mal . Elle notait intérieurement le jeune homme comme elle le faisait à chaque fois qu'elle croisait un . Pour le gros musclé elle avait même mis une note spécial casse bonbon de première pour bien s'en rappelait .

Sur ce faite elle décidait de se diriger vers la table des 4 ème . Elle avait regardé voir les personnes qui si trouvaient déjà et poussait un profond soupir . Personne d'intéressant , vraiment c'était une longue journée . Elle était allé s'asseoir à la table , là où y avait personne les autres lui plaisait tout simplement pas .

Le blondinet eut une drôle de réaction lorsque Théodore se désola de ne pas avoir été efficace pour gérer la dispute. Enfin, il eut une étrange de réponse, car il prétendit avoir senti, bien avant son intervention, la tempête de rage dans l’âme de la femelle blondinette. Elle réagissait effectivement violement pour un incident banal, il allait donc falloir qu’ils se surveillent mutuellement leurs arrières pour se protéger de cette folle excessive. Et l’éviter par tous les moyens, puisqu’elle avait essayé de l’assommer avec un pain, le pauvre petit pain de la paix et de l’amitié qu’il lui avait généreusement offert.

-Qu’entends-tu au juste par avoir senti une tempête dans son âme? s’étonna le cinquième année, un peu hébété. Tu lui a jeté un sort? Aller, avoue, tu voulais savoir ce qu’elle pensait et ressentait parce que t’as le béguin, Dom Juan! le taquina-t-il entre deux bouchées de son savoureux repas.

Ensuite, son nouvel ami se présenta, d’un nom que Théodore ne retenu même pas une seule syllabe tant il était compliqué, mais il retint au moins qu’il avait un surnom plus facilement prononçable par des individus normaux. Tsor.

-Tsor? Ça vient d’où? Si tu n’es pas Québécois, j’aimerais bien savoir d’où tu arrives, je ne reconnais pas ton accent. D’ailleurs, tu n’as jamais été à l’école? C’est vraiment pas de chance, j’imagine que tu a reçu l’enseignement de tes parents… Pour moi, y a rien de mieux que l’école pour s’arranger entre jeune et lier des amitiés qui nous serviront bien lorsque nous devrons faire rouler ce monde. Et comme tu veux savoir les différences avec les écoles de magie… eh bien… il me faudra plus qu’une simple souper pour tout t’expliquer, parce que j’en ai pour longtemps… Déjà, si tu faisais l’école à la maison, tu ne devais pas avoir un horaire strict, or, là où j’étudiais avant, au moindre petit retard on ratait le cour… Ce qui veut dire échouer l’examen, bien entendu, car chaque classe est bien remplie et nécessaire à ton apprentissage. Mais que veux-tu savoir, précisément? Je veux bien être ton guide dans ce nouvel univers, si je sais ce que tu ignores…

Théodore nota que la princesse à la culotte rose avait quitté son altercation avec l'autre grand mec, et se retrouvait seule dans son coin, bien qu'elle paraissait être le genre de fille populaire à être toujours entourée d'une foule de gens. Il ne savait pas trop s'il voulait recommencer à zéro en lui offrant de les joindre ou s'il était mieux de s'en tenir à sa première idée et de se cacher d'elle pour le reste de l'année...

Finalement, je crois que j'aime bien ce gars-là. Il a l'air d'avoir toutes les bonnes intentions, qu'il a su prouver avec l'Incident du Pain de Réconciliation. Et il faut le dire que je ressens que de bonnes choses dans son âme, quoique j'aie de la misère à le décortiquer entièrement. Je crois que c'est quelqu'un que je pourrais facilement respecter. Allons, on va se tenter une nouvelle amitié dans une nouvelle école, non?

Théodore n'avait pas l'air de trop comprendre. Je n'étais pas clair, quand je parlais? Peut être c'était dû à mon petit accent? Voyons, il me semblait que je n'étais pas SI mauvais que ça, non? Ou peut être que c'est quelque chose que j'ai dit? Ou bien, je m'imagine des choses aussi!

« Qu’entends-tu au juste par avoir senti une tempête dans son âme? Tu lui as jeté un sort? Aller, avoue, tu voulais savoir ce qu’elle pensait et ressentait parce que t’as le béguin, Dom Juan! »

Je lui permis de terminer sa réplique entièrement. En effet, mon accent n'était pas invisible, mais il me semblait qu'il y avait autre chose qui lui troublait. Ne savait-il pas comment ressentir les émotions des autres? J'étais pourtant convaincu que c'est un pouvoir qui vient automatiquement avec le monde de magie. Pourquoi est-ce que j'aurai donc besoin de jeter un sort?

« Bon, je crois qu'il faut juste clarifier les choses, parce que nous sommes tous les deux confus, il me parait. D'abord et avant tout, je n'ai utilisé aucun sort. Il faut le dire que je suis nul en sortilège. Ressentir les sentiments et les émotions des autres, ça me vient naturellement. De plus, je croyais véritablement que c'était le cas pour tout le monde ici, mais tu viens de me prouver le contraire. Ainsi que pour mes origines, je suis Arménien. J'espérais ne pas le révéler avec mon accent, mais bon, je fais de mon mieux pour m'intégrer ici! Aussi, ce serait faux de dire que je ne fréquentais pas l'école. Jusqu'à cette année, je fréquentais une école normale, et comparativement minuscule, en même temps que de recevoir l'enseignement chez moi. Donc le concept de base d'une école, ça je comprends! Mais à ce que je vois ici, dis-je en pointant à la nourriture et les assiettes qui apparurent magiquement tout à l'heure, il y a des différences. Donc en fait, je ne sais pas ce que j'ai besoin de savoir, hahahaha. »

Son regard rapide vers ma prochaine cible ne passa pas inaperçu. Terminant mon assiette et me levant doucement, j'ajouta:

« Oublions nos introductions deux secondes. Si tu veux bien, je voudrais aller rejoindre la petite tannante avec toi. On ne va quand même pas la laisser toute seule comme ça. Je sais que tu ne la voulais aucun mal, en plus. »

L'Événement 1 est terminé, nous lançons maintenant l'événement 2. Si toutefois vous teniez à continuer votre RP de cette cérémonie, il vous est permit d'ouvrir un RP privé (ou libre) dans la salle à manger pour poursuivre vos merveilleuses conversation.

» [Événement 2] - Bal de la St-Valentin
» [Événement 3] Explications
» [Événement 3] Deuxième cachette
» [Événement 3] Troisième cachette
» Fin de l'Événement et début du prochain