[EVENEMENT] Soirée officielle de l'ouverture de l'École.

C’est enfin prêt. Le moment tant attendu. La finalité de tout ce travail abattu en quelques mois, réunissant les meilleurs sorciers du ministère de l’éducation pour que l’école soit prête à temps. Dans ce village éloigné de Sainte-Charlotte-de-Forest, au Québec, la nouvelle école ouvrait ses portes justes à temps pour la rentrée scolaire. DuRuisseau se faufilerait au travers des registres éducatifs du monde entier en matière de magie. Un jour elle s’agrandirait et prendrait sa place parmi les plus grands, pourrait faire compétition à Poudlard, grâce à la fougue et la détermination de ses étudiants québécois.

En attendant, en cette première journée d’école, où il n’y aurait pas un seul cours, c’était des tonnes d’adolescents originaires des quatre coins du monde qui venaient peupler l’académie. Majoritairement québécois, il y avait quand même bon nombre de français, d’anglais ou d’américain. Edith était ravie de voir, au travers la fenêtre de son bureau, la masse de gens s’agglutiner pour entrer dans la salle à manger où l’annonce de l’ouverture serait officiellement transmise.

Par elle.

Quand même un peu nerveuse, la Directrice se dirigea vers la grande salle qui deviendrait un repère pour tous ces jeunes pendant les années à venir. Un brouhaha résonnait déjà en écho dans cette salle seulement munie de 5 grandes tables, une pour chaque année, et une sixième perpendiculaire pour le personnel de DuRuisseau. Certains des enseignants discutaient entre eux autour de cette dernière. Il n’y avait eu qu’une seule rencontre du personnel, la semaine dernière, mais autrement personne ne se connaissait vraiment. Même Edith les considéraient encore comme des inconnus, qu’elle avait hâte de découvrir. Lorsqu’ils la virent arriver, les enseignants et autres membres du personnel la saluèrent, puis se turent pour prendre place à la table. Trop petite pour se faire remarqué, la blonde grimpa tout bonnement sur sa chaise et pointa sa baguette sur sa gorge pour que sa voix porte dans toute la salle comme si elle possédait un micro.

-Votre attention s’il-vous-plait!¸clama-t-elle de sa voix magique.

Les élèves sursautèrent, ne l’ayant pas remarquée avant, et elle attendit que tous se soient assis avant de commencer.

-Je voudrais d’abord vous souhaitez à tous la bienvenue à l’École de Magie DuRuisseau. Qui que vous soyez, d’où que vous veniez, soyez fiers de représenter cette nouvelle école en tant que première génération. Vous êtes les fondements de cette institution, les colonisateurs de ce château, rendez justice au travail des Sorciers qui ont bâtis tout cela pour vous en faisant prospérer cette école comme elle le mérite…

Elle laissa les gens applaudir, puis elle poursuivit.

-Je suis, et je serai encore longtemps je l’espère, votre Directrice. Mon nom est Edith Tremblay, j’étais sous-ministre au ministère de l’éducation magique, et je suis particulièrement fière de mettre fait offrir ce poste de direction ici, dans mon Québec à moi. Sachez que je porterai toujours à cœur le bien-être de cette école, alors tout commentaire, qu’importe qu’il soit positif ou négatif, peut m’être acheminé directement sans avoir à passer par vos enseignants. Je me ferai un devoir de considérer les désirs et besoins de mes élèves afin de vous rendre votre passage ici aussi merveilleux que possible.

Se rappelant soudain qu’elle n’avait pas mentionné ces enseignants, elle reprit son discours au début, la partie la plus importante après tout.

-Avant de conclure, laissez-moi vous présenter le personnel de l’établissement, que vous côtoierez tous les jours. Voici juste ici Khanrell, notre enseignante en Soins aux Créatures Magiques, anciennement vétérinaire, à sa gauche, Aleksander, qui vous enseignera le vol sur balais, il était entraîneur de Quidditch, lui c’est …

Et elle continua ainsi, d’un bout à l’autre de la table, en notant qu’il manquait le bibliothécaire. Avait-il oublié cette importante soirée en considérant la tâche monumentale qui lui incombait de rendre la Bibliothèque utilisable?

-Je vous souhaite à tous une merveilleuse année scolaire, mais surtout une excellente soirée. Même s’il y a une table pour chaque degré d’étude, rien ne vous empêche de vous promener d’une table à l’autre pour faire connaissance avec les plus jeunes et les plus vieux… Ah et j’oubliais… Bon appétit!

Apparu alors magiquement sur toutes les tables, dont les couverts étaient vides, de somptueux repas en grande quantité qu’elle avait tout bonnement faire téléporter des cuisines, pour un effet plus spectaculaire.

Invité

Cette jeune femme aux origines magiques regardait la foule s'écrier de joies et de bonheurs. Mikaëlle ne comprenait pas ce que les gens avaient, ce n'était qu'une école de magie. Plusieurs d'entre eux avaient sans doute été étudier à Beauxbâtons ou Poudlard. Pour sa part elle avait été envoyée à Beauxbâtons, elle reconnaissait d'ailleurs quelques petites têtes. Vue l'éducation à la Française, Mikaëlle avait ce petit accent charmant. Toutefois si nous écoutions toutes les personnes présentes dans la salle ils avaient tous un accent. Tout le monde ici présent venait d'un endroit différent et forcément c'était cacophonique dans ses petites oreilles. Mikaëlle se demandait où ses gens avaient été élevés, dans une ferme ? Un sourire timide se forma sur son visage, elle n'aimait pas être mesquine, mais décidemment aujourd'hui les sorciers avaient oubliés ce qu'était la bonne éducation. L'adolescente à la chevelure rose tourna son attention vers la fille assise près d'elle et lança « Ce n'est qu'une école bon sang, pas la peine d'en faire un drame digne de LCN ! » La sorcière la regarda drôlement avec un air complètement baumée. « LCN ? Tu es une moldue infiltrée ? » Mika se contenta de sourire en se levant, ignorant la question bête de la fille. Ils étaient d'origines Québecoise, elle refusait de croire que tous ses sorciers étaient des imbéciles ignorants. Mikaëlle soupira en remerciant ses parents d'avoir insistés pour lui offrir une éducation moldue et magique. La petite sorcière ne voulait pas vivre enfermée dans un monde magique, elle voulait avoir le choix. Alors que son esprit était occupée à penser à tous les cours qu'elle devra bientôt suivre, elle sentit un coup de vent près de son bras, une jeune fille passa rapidement et alla s'asseoir sur un banc à l'une des tables. Mikaëlle se tourna pour la suivre du regard. Cette jeune fille semblait contente de se retrouver ici, était-elle la seule à ne pas être heureuse d'avoir été enlevé de sa première école de magie ? Elle avait quelques amis là-bas, ici elle ne connaissait pas beaucoup de gens. Il y avait des gens de Salem, Poudlard... bref de partout. Alors qu'elle se plaignait mentalement de son sort Mikaëlle percuta un objet plutôt lourd et tomba sur les fesses, heureusement elle était près de la sortie ou l'entré, dépendant du point de vue, personne ne l'avait vue. Fiou.

( sujet concernant Adèle )

Adèle racompagna Ashanta dans la grande salle. Celle-ci s’éclipsa après un moment, sans doute pour rejoindre ses camarades de classe. Adèle remarqua une jeune fille qui attendait proche de l’entrée. Elle observait la folle. Son visage dénotait d’une foule de réflexion qu’elle ne laissa cependant transparaître.

Adèle savait qu’il était arrivé en retard. Faire une entrée fracassante et interrompre les présentations étaient complètement hors de question. Il fit un petit signe discret à la Directrice pour lui assurer de sa présence. Il n’avait cependant rien à faire avant de pouvoir regagner discretement sa place. Il s’approcha donc de l’autre jeune fille.

Bonjour Mademoiselle. Puis-je vous aider ? Vous semblez être plongée dans toute une miriade de réflexion.

Il lui sourit gentiment.

Invité

Mikaëlle se sentait ridicule, elle était assise sur le plancher, complètement humiliée. Elle aurait préférée se rouler en boule et pleurer toutes les larmes de son corps. La sorcière avait l'impression d'avoir signée son arrêt de mort, dorénavant elle se ferait surnommée ''La fille aux grosses fesses'', c'était évident. Du moins ça l'était dans sa tête puisque dans les faits personne ne l'avait vue... Sauf l'homme dont elle voyait les pieds.

Les pieds de la personne appartenaient certainement à un homme, la voix qu'elle entendit le confirma. Doucement elle leva ses grands yeux bleus vers lui, lorsqu'elle croisa son regard son coeur cessa complètement de battre. Jamais de sa vie elle n'avait vu un garçon si beau, aussitôt ses joues devinrent rouges et elle se releva pour lui faire face. « Je... Tu... Mikaëlle... Je... Oui c'est ça, Mikaëlle. » Elle lui tendit la main en tremblant.

Pourquoi se présentait-elle ? Il ne lui avait rien demander pourtant. La petite sorcière avait la tête qui tournait atrocement vite, elle avait la langue sèche et un terrible mal de coeur. Elle continuait de le dévisager avec une certaine admiration.

Khanrell avait mis sa plus belle –mais surtout sa seule – robe. Elle détestait porter des robes, ça n’allait pas pour s’aventurer dans les bois, mais elle en possédait une quand même pour les grandes occasions (deux fois par années) de satin chatoyante dans des teintes violettes et bleues, avec des manches bouffantes blanche. Elle n’avait pas coiffé ses cheveux, les laissant pendre dans son dos, et ne s’était pas maquillée, parce qu’elle pensait que ça ferait trop.

La nouvelle enseignante possédait sa propre maison à Sainte-Charlotte-de-Forest, voilà pourquoi elle ne fit pas le chemin avec Ashanta. Lorsqu’elle arriva au Château DuRuisseau et qu’elle s’installa à la table réservée aux enseignants de l’école, il y avait déjà beaucoup de monde. Rapidement, elle chercha des yeux sa petite sœur aveugle, mais en la repéra pas. Elle s’inquiéta qu’elle se soit perdue, comme à son habitude, mais après tout il y avait tellement d’adolescents présent et elle n’était pas si grande, c’était de famille, alors peut-être était-elle seulement bien cachée.

La jeune femme à la chevelure violacée était arrivée juste un peu avant que la Directrice commence son discours, si bien qu’elle n’eut pas le temps de démarrer une conversation avec ses collègues enseignants avant de devoir prendre sa place assignée. La première au bout de la table, à côté du prof de… heu…

Edith commençait justement les présentations. Soudainement sortie de sa rêverie en entendant son nom, parce que la Directrice commençait par le bout de la table, l’ancienne vétérinaire se leva rapidement pour faire un signe de main afin que les gens voient qui elle est. Puis elle se rassit aussi rapidement qu’elle s’était levée en se demandant ce qui lui avait prit d’être aussi brusque.

Son voisin, c’était le vol sur balais, son cours… Khanrell aime bien voler, mais rarement sur un balais, c’est moins confortable que la scelle de Shenyann, mais elle sait quand même bien le faire. Elle sourit a Aleksander, puis regarda attentivement les visages de tout un chacun pour se remémorer leurs noms, car même si elles les avaient tous croisés la semaine dernière, elle voulait être certaine de ne pas bafouer si elle avait à leur parler en ayant un terrible blanc de mémoire. Elle nota qu’il manquait le beau geek de la bibliothèque qui avait un nom de fille, puis le remarqua au fond de la salle, qui faisait signe à Edith qu’il était là, en retard, mais présent.

Et Ashanta était avec lui…

*Bon sang qu’est-ce que tu faisais Ash? Tu t’ai vraiment perdue jusqu’au deuxième étage ou quoi? *

Des plats magnifiques et diversifiés apparurent sur la table en même temps qu’Edith concluait son message de bienvenue et que les gens se remettaient à parler entre eux. L’émerveillement dans les yeux des plus jeunes sorciers amusa Khanrell. Toute cette magie serait toujours une source de fascination pour les originaires de non-sorciers, et même pour les sorciers eux-mêmes… Capables de tant de merveilles, c’était invraisemblable.

Comme c’était le temps des rencontres et de la socialisation, Khanrell tourna le regard vers son seul voisin, Aleksander, qu’elle voyait comme un homme bourru et non-sociable. C’était juste une impression, elle ne le connaissait pas, mais sa forte carrure et son visage fermé lui donnait l’air d’une brute. Elle sourit en pensant à cela, ce n’est pas bien de juger les gens par leur apparence, et c’est pourquoi elle décida, toute en familiarité, de lancer la conversation avec cet homme qui avait au moins une passion certaine avec elle : voler…

- Aleksander? On t’appelle Alex ou Aleksander? Moi habituellement les gens m’appellent juste Khan ou Khany, je trouve ça minions. C’est ma petite sœur qui a commencé ça, Khany, j’adore. J’aimerais bien savoir d’où tu es originaire, je ne crois pas qu’on allait à la même école car je t’y aurais vu tu n’es pas beaucoup plus vieux que moi je pense. J’étais a Beaux-Bâtons, pour ma part, mais je suis née ici, à Sainte-Charlotte-de-Forest.

En finissant enfin de parler, elle commença par se servir un petit pain. Il était chaud, le beurre fondit dessus, quel délice.

La jeune fille sembla changer lorsqu’elle s’apperçu qu’elle lui parla. Adèle la laissa se présenté, patient et gentil. Pour une rare fois, rien ne lui passait par la tête. De toute façon, il avait du temps à perdre. Son balbutiement l’amusa, mais il n’en laissa rien paraître. Adèle avait toujours maintenu une apparence courtoire, gentille, avenante et polie.

Bonjour Mikaëlle. C’est mignon comme nom. Je m’appelle Adèle Mirault. Je suis le bibliothécaire.

Elle lui tendit la main et elle la serra. Il lui sourit à nouveau. Son regard avait changé, mais elle semblait toujours scrutter.

Vous venez de quel école ?

Adèle jeta un regard à la salle, scrutant à son tour.

Le moment de départ, de repartir à zéro, est tellement stimulant, ne trouvez-vous pas ? ajouta-t-il, plus pour lui même que pour elle.

Invité

Lorsque vous repensez à un moment déterminant dans votre vie, sans doute pensez-vous au jour où vous avez obtenus votre diplôme. Dorénavant Mikaëlle penserait au jour où elle serra la main de la bibliothécaire. Son âme tout entier fût chamboulé au contact de la peau de l'homme avec la sienne. « Adèle, original comme prénom. Nos parents sont peut-être membre de la même secte ''Donnons un nom bizzaroïde à notre enfant !''. » Elle rigola un peu de sa propre plaisenterie avant de réalisé que ça pourrait aussi être vu comme une insulte. « Enfin, je veux dire pas que votre prénom soit bizarre. Non, pas du tout ! Chacun nos goûts... Euh non pas ça, vous aimez votre prénom. J'aime mon prénom et c'est tout... y'à rien à dire de plus ! » Elle s'affola, pauvre elle.

Heureusement l'homme changea de sujet rapidement en parlant de la rentrée scolaire. Aussitôt l'air de Mikaëlle s'assombrit, elle, elle n'était pas heureuse de se changement d'école. « Oh vous savez, j'avais une vie avant que quelqu'un décide de mettre une école en plein milieu du Lac-St-Jean ! C'est quoi ils voulaient cesser le cosanguinage c'est ça, donc y'on envoyés des sorciers ici ?! »

S'adresse à Syrias et Ashlynn Wink

Ça faisait longtemps que Sheireen n’avait pas parlé français. Enfaite, après son entrée à Poudlard, elle avait fort peu vu sa tante de France, alors elle n’avait pas particulièrement eu la chance de pratiquer. Après un été entier à angoisser et à pratiquer avec son petit-frère, qui lui n’avait pas manqué de fréquenter la francophone de la famille pendant les derniers mois et qui la surclassait, elle n’était toujours pas certaine d’être assez compétente dans cette langue pour aller dans une école du Québec. C’était injuste qu’on l’envoie elle là-bas juste parce qu’elle connaissait quelques mots du Français, mais en même temps, elle n’osait pas protester car elle savait que de toute façon, Syrias serait envoyé à DuRuisseau peu importe où irait sa grande-sœur, alors aussi bien rester avec lui.

C’était le seul frère qu’elle avait, elle n’allait certainement pas le laisser…

C’est le cœur gros que Sheireen prit l’avion avec Syrias, atterrissant à Roberval après de longues heures de vol. Le français assailli alors ses oreilles et ses très timide qu’elle répondait en massacrant la langue de Molière avec son accent de Shakespeare. Elle se fit transporter par un «employé» de l’aéroport qui était plutôt un employé du Ministère de la magie, guidant les nouveaux vers DuRuisseau. En arrivant là-vas, le frère et la sœur eurent juste le temps de déposer leurs bagages dans les dortoirs réservés à ceux qui seraient en pensionnat pour l’année, que déjà ils devaient se présenter à la Salle à Manger. La petite bleuet-pas-du-saguenay avait faim, son ventre grondait, alors elle prit la main de son petit-frère et le trimballa jusqu’au rez-de-chaussée, cinq étages plus bas.

- Je ne pas penser que le nourriture ici être aussi bon que à Howgart, Syrias, c’est plate toi n’a pas pouvoir vu le salle à manger là-bas, c’être très beau…

D’un commun accord, ils s’étaient entendus pour ne plus se parler en anglais pendant qu’ils étaient à l’école, afin de prendre l’habitude de leur nouvelle communauté. La jeune adolescente avait beaucoup de mal encore avec le genre des objets, qui n’existe pas en anglais, et avec les temps de verbes si compliqués, qu’elle employait presque toujours en infinitif.

Arrivant dans la salle à manger, Sheireen fut plutôt surprise, la salle à manger n’était presque pas plus petite que celle de Poudlard, mais n’avait malheureusement pas le beau ciel étoilé de son ancienne école. Elle trimballa son frère jusqu’à la table du centre plutôt que de l’installer avec les premières années, car elle voulait le garder près d’elle en cette première journée.

- Tu voir jamais le beau ciel de Hogwart, pauvre Syrias que toi être. C’être… heu c’est sad, I love Hogwart, j’espère qu’ici ya du bon gens, mais qui want to be mon amie qui parle pas la française?

C’est là qu’elle remarqua une jeune fille de son âge se faire guider dans la salle à manger par un adulte, avant de se désintéressé d’elle pour parler à une autre élève plus vieille. La première étudiante semblait aveugle, elle avait un bâton à la main pour se guider et avait l’air de se demander où était sa place. Comme Sheireen avait l’impression que c’était aussi une troisième année elle se leva rapidement en faisant signe à son frère de l’attendre et alla à sa rencontre. Sans lui demander, elle lui prit le bras et l’enligna là où elle avait pris place avec Syrias.

- Tu voir nothing? Mon nom Sheireen, je venir… ou viens? Heum, de Angleterre. Tu es troisième année? Je t’ai assise table de troisième année, comme ça tu être avec ta classe now. What’s your… heu sorry, c’est quoi ton name?

Adèle se retint de froncer les sourcils. Il n'aimait pas qu'on lui parle de son prénom comme d'une curiosité. Mais il n’en démontra aucun signe. Elle rit de sa propre plaisanterie. Quelle tâche, pensa Adèle… Elle bafoua à nouveau, mais cette fois il ne trouva pas ça mignon. Il la trouva idiote. Il lui sourit néanoins de manière sincère comme s’il partageait un lien avec elle. N’avait-elle pas elle-même dit qu’elle avait un nom particulier ?

Mon arrière-grand-père s’appelait en fait Adélard. Le reste est une longue histoire… ajouta-t-il de manière mystérieuse, un petit air taquin au visage.

Lui même se fichait d’avoir un nom de fille ou de garçon. Il était Adèle et c’était suffisant. Il n’avait pas envie d’en parler, pas envie de l’analyser. Qu’est-ce que ça pouvait faire aux autres la façon idiosyncratique dont ses parents avaient décidés de l’appeler.

Mikaëlle reprit la parole, cette fois pour se plaindre de sa situation et de l’ouverture de l’école. Arf… Elle était tellement bébé gâté, pensa Adèle. Pauvre petite chose abandonné au milieu de nulle part chez des gens vulgaires… Il aurait aimé rouler les yeux dans leur orbite, mais à la place, il lui posa de manière empathique la main sur l’épaule.

Je comprends comment vous vous sentez, lui menti-t-il, mais dites-vous une chose… J’ai mis des années moi-même à le réaliser...

Adèle passa sa langue sur ses lèvres, réflectif.

... nous n’avons pas toujours de contrôle sur où nous nous retrouvons dans la vie, mais de savoir ce que nous avons faire une fois rendu là revient à nous.

Il serra un peu son épaule sur laquelle il avait toujours sa main posée.

Votre desarrois est dû au fait de vous retrouver dans une situation qui n’était pas de votre désir. Aussi dommage que soti cette situation, vous ne pourrez probablement rien y faire. Par contre, rendre votre séjour le plus agréable et le plus agréable ne revient qu’à vous et, pour ceci, tout est à votre portée.

Invité

Lorsqu'il déposa sa main sur son épaule elle sentit son coeur s'emballer. Pour la première fois de sa courte existance elle se mourait d'envie qu'il la touche partout ailleurs qu'à cet endroit. Cette pensée non-religieuse la rendit nerveuse. Mikaëlle réfléchit aux paroles qu'Adèle lui disait, elles étaient réconfortantes et remplies d'espoirs. C'était ce dont elle avait le plus besoin ; de l'espoir. C'était quelque chose qui chez elle manquait en ce moment. « Je sais que je détiens ce pouvoir entre mes mains, disons simplement que pour le moment j'ai envie et j'ai besoin de vivre ce deuil. C'est toute ma vie qui vient de changer vous savez. » Pas une seule seconde la petite Rosie ne pensa que l'homme en face d'elle pouvait la trouvée insignifiante. Au contraire, elle pensait qu'il devait la trouvée intéressante, peut-être perdue. Peut-être allait-il la prendre sous son aile pour la guidée à travers cette épreuve. L'adolescente n'avait que seize ans après tout, un tel bouleversement avait de quoi à être lourd à porter à un si jeune âge. « Je m'en remettrait, c'est évident. »

L'homme bouclé la rendait nerveuse au grand complet, elle ne comprennait pas pourquoi il lui faisait un tel effet. Son regard devint le regard d'une jeune fille complètement impressionné. Mikaëlle était ce genre de fille plutôt impresionnable, ça ne prenait pas grand chose pour l'être. La Lavaloise se posait pleins de questions, plus ou moins rapport. Comme par exemple ; pourquoi était-il devenu bibliothécaire ? Que trouvait-il de passionnant la dedans ? « C'est réconfortant de tels paroles. »

Adèle la trouvait pathétique. Peut-être parce qu’il se voyait un peu. Balloté entre les demandes et les envies de sa famille. Mais d’un autre côté, c’était ça la vie ! Une série d’obligation… Autant valait mieux se faire à l’idée au plus vite…

Bien entendu, chaque changement demande une période d’adaptation. Vous avez besoin de temps pour vous faire à l’idée. C’est tout à fait normal.

Il retira sa main de son épaule. Pas de manière nerveuse ou incertaine. Juste parce que c’était le moment.

De toute façon, si jamais vous vous sentez trop débousolée, vous pouvez toujours venir me retrouver à la bibliothèque, lui offrit-il avec une grande douceur dans sa voix.

Encore des plans pour se faire déranger dans son travail… Mais bon, en tant que membre du personnel de cette école, c’était son rôle de s’assurer de la transition la plus facile pour les Élèves entre leur ancienne et leur nouvelle vie. Au moins, celle-ci n’avait pas l’air trop achalante. Accompagnateur d’aveugle et soutient moral de petite fille de la haute dépaysée… C’était bien lui ça ! Adèle se demande si, un jour, il allait apprendre à dire non. Probablement jamais… Ah si Alphonsine le voyait.

Il lui sourit avec gentillesse lorsqu’elle le remercia pour ses parents.

Nous sommes tous passer par des situations pas toujours évidente et avons tous eu besoin, un jour, de paroles réconfortantes. Ne me remercier pas. Plutôt, lorsque, à votre tour, vous verrez quelqu’un qui aurait besoin que vous preniez quelques minutes de votre temps pour l’écouter, rappelez-vous de cette journée.

Il lui fit un coup d’oeil complice avant de rapport son attention sur la cérémonie. Il voyait ses nouveaux collègues de travail plus loin qui discurait entre eux. Devrait-il aller les rejoindre pour socialiser un peu ?

[H.S : dsl, petit post !]

Aleksander avait préparé des affiches pour annoncer les auditions pour devenir un membre de la future équipe de Quiddith de l'école Du Ruisseau. Il avait ensuite placardé magiquement ses annonces un peu partout dans le château histoire que le message passe. Sandy était nerveux et excité à la fois. Il n'avait jamais vraiment enseigner le balais à des étudiants. Aux États-Unis, il formait des équipes de Quidditch. Même si il était conscient d'être très doué dans cette tâche, il était inquiet de tomber devant un groupe de 20 élèves de première année qui n'avait jamais mis la main sur des balais magiques. Beaucoup de surveillance, aussi, avec les gamins! Il y avait aussi la barrière du langage! Même si il parlait français depuis son plus jeune âge, il n'avait jamais réussi à perdre son accent. En retournant vers le terrain de Quidditch, il était tombé sur la directrice qui lui avait demander de se présenter aux étudiants. Il acquiesça et continua ses tâches.

Il observa les visages autour de lui et lança son regard sur la foule d'étudiant. Ils étaient beaucoup nombreux qu'il l'aurait cru! C'est à ce moment qu'il réalisa qu'il ne connaissait pas du tout les autres enseignants. Puis, la femme que la directrice avait présenté comme la prof de soin aux créatures magique lui parla. Malheureusement, il ne se souvenait pas de son nom.

- Aleksander? On t’appelle Alex ou Aleksander? Moi habituellement les gens m’appellent juste Khan ou Khany, je trouve ça minions. C’est ma petite sœur qui a commencé ça, Khany, j’adore. J’aimerais bien savoir d’où tu es originaire, je ne crois pas qu’on allait à la même école car je t’y aurais vu tu n’es pas beaucoup plus vieux que moi je pense. J’étais a Beaux-Bâtons, pour ma part, mais je suis née ici, à Sainte-Charlotte-de-Forest.

Il l'a regarda et lui souria. Il se résigna à lui tendre la main, c'était une vieille habitude de son pays.

- Enchantée Khan! La plupart des gens m'appelle Alex ou Sand ou encore Sandy. C'est selon... tes préférences. J'ai 26 ans, et comme tu l'a peut-être remarqué à cause de mon accent : je viens d'Écosse. Mais j'étais depuis longtemps établi en Californie, à Los Angeles. J'étais entraîneur de l'équipe de Quidditch pour l'école Salem Institute. J'ai été à Poudlard. Puisque tu es né ici, c'est comme un retour aux sources pour toi?

Même si Khanrell était originaire du Québec, elle avait été éduquée à Beaux-bâtons, en France, où les us et coutumes sont bien différentes de son pays d'origine. Après son retour, elle n'avait toujours pas réussis à se défaire des nouvelles habitudes développées de l'autre côté de l'Océan. Là bas, la poignée de main avec les femmes n'est vraiment pas commune, c'est pourquoi elle a toujours un décalage avant de réagir et de serrer, beaucoup trop délicatement, la poigne de son vis-à-vis. Au moins a-t-elle cessé rapidement de faire la bise à tout ceux qu'elle rencontrait pour la première fois, manie qui lui a valu bien des malaises.

Moins brusque et bourru qu'il lui avait semblé au départ, quand il souriait Aleksander avait les yeux brillants, et semblait vraiment un bon homme vaillant. Khanrell lui rendit son sourire de toutes ces belles dents blanches, avec ses fossettes creusées et ses yeux qui sourient encore plus que sa bouche. Quand la violette sourit, c'est tout son visage, voir son corps et même son âme qui sourit avec elle.

Il lui parla de son parcours. Il avait entraîné des équipes de Quidditch aux États-Unis et avait étudié à Poudlard, ce qui expliquait qu'elle n'avait pas pu le connaître. Le monde de la magie est quand même grand, malgré l'impression qu'ont les non-sorciers qu'il n'existe même pas, mais en même temps, il est si petit... Contradictoire. Il avait effectivement un petit accent écossais, mais ce n'était pas si terrible, les gens s'y habitueraient. Khanrell, elle, n'était pas revenue de France avec un accent prononcé, ou en tout les cas elle s'en était rapidement défaits.

-Un retour au sources, pas vraiment non. Comme Edtih l'a mentionné, j'étais vétérinaire avant l'ouverture de l'école, mais mon Hôpital vétérinaire était situé dans ma maison, soit ici à Sainte-Charlotte-de-Forest. Il y a déjà 3 ans que je suis revenue, immédiatement après l'obtention de mon diplôme en somme. C'est pourquoi le ministère n'a pas lésiné à m'offrir ce poste, que je suis très heureuse de combler bien qu'il m'a fallu fermer mon centre de soins. Je connais le faune des environs, qu'elle soit magique ou non, alors je sais à quoi m'attendre et comment m'y prendre pour protéger les étudiants de ce qui se cache dans cette forêt.

Elle lui fit un clin d’œil de circonstance.

-Tu serais surpris de tout ce qui se cache dans ce coin perdu du Saguenay. Un peu plus au nord, il y a...

Elle se pencha alors et baissa la voix pour ne pas être entendu par les autres.

-Une grotte abritant des dragons-pygmées... Des dragons nains, en somme, mais n'en parle pas trop il ne faudrait pas effrayer les élèves, de toute façon ils ne sont pas si dangereux...

Elle omit d'ajouter qu'elle en possédait justement un... Chaque chose en son temps.

-Comment as-tu obtenu ce poste? J'aimerais bien savoir ce qui a attiré un écossais dans notre Québec? T'es un buveux de bière?

Point de vue d’Ashanta.

Au moment que j’entends des brouhahas de personnes parler en même temps que je me doutais que j’approchais de la fameuse salle en question. Adèle, le bibliothécaire à qui j’ai fait confiance, m’a finalement conduit à la bonne place. Il m’a conduit jusqu’à l’entrée de la grande salle et je me doutais bien qu’il allait rejoindre les adultes ou d’autres personnes.

- Merci, monsieur Mirault, dis-je poliement.

Ensuite, je me demande ce que je vais faire. Où est la table des troisièmes années. Nous sommes sûrement séparés par groupe d’âge. Je me demande s’il va avoir des groupes comme dans d’autres écoles. À Beaux-Bâtons, je n’ai jamais su s’il avait eu des groupes, car je n’ai jamais été capable de fraterniser avec les autres filles. Trop pimbêches pour moi. Mautadine d’accents snob à la con. Je crois que je n’ai jamais perdu mon accent jeannois. J’adore les anglicismes qu’on dit à tout bout d’champ. Ou les mots diminués. Je crois que je vais rapidement sacrer comme la plupart des jeannois. Mes parents ne vont pas toujours apprécier, mais ouais pis… Ils m’ont envoyé dans une école loin d’eux pendant 2 ans, alors qu’il endure que je me suis forgée une certaine indépendance. Ce n’est sûrement pas ma grande sœur qui va me dire quoi faire ni comment parler.

Bon, qu’est-ce que je vais faire ? Est-ce que je choisis une table au hasard et je vais me trouver carrément dans la mauvaise année. Ou j’attends que quelqu’un vienne me chercher. Ça serait tentant d’attendre, mais je vais avoir l’air ticoune, plantée toute seule.

Je me pose pas longtemps de questions, car je sens une personne m’empoigner le bras et me guide jusqu’à une table. Selon la main que je sens sur mon bras, je dirais que c’est une présence féminine à mes côtés. Selon la grosseur et la pression qu’elle met, ça ne ressemble pas du tout à ma grande sœur. Elle m’aurait parlé automatiquement ou plutôt elle m’aurait grondé, car je me suis encore perdue.

Je me fais sortir de mon analyse quand je l’entends parler pour la première fois. Ce que je remarque en première est une douce voix féminine, mais sacrament qu’elle massacre ma langue de naissance. Ça fait presque mal. Ce n’est nullement quelqu’un de français qui vient de m’aborder. Je dois par contre avouer qu’elle a un cute accent british. J’analyse ce qu’elle m’a dit, elle s’appelle Sheireen. Joli nom. Elle vient d’Angleterre, voilà pourquoi son si cute accent british. Elle demande si je suis en troisième année. D’après ce que je comprends, elle est dans ma classe. J’allume en retard quand elle m’a dit ‘nothing’ et ‘name’. J’ai un peu beaucoup de mal avec mon anglais. Elle doit m’avoir demandé si je suis aveugle. Je cherche encore le mot en anglais, je crois que c’est blind. Name ressemble beaucoup à nom, dont ça doit être ça.

- Je suis Ashanta, oui, je suis en troisième année comme toi. Je suis du Lac-St-Jean, Québec, Canada. Merci d’être venue me chercher. Tu as demandé si j’étais aveugle. Blind ? Oui, je suis aveugle de naissance, dis-je avec un gros accent jeannoit.

Malgré notre grosse différence de langue, j’espère que je vais bien m’entendre avec elle. J’ai un gros doute que la réponse soit positive.

Sheireen savait qu’elle avait l’air bien bête lorsqu’elle essayait de parler français. C’était plutôt ridicule comme situation, elle aurait été bien mieux à Poudlard, à parler sa langue, maternelle, et non la langue seconde qu’elle n’avait pu apprendre que par le biais de sa tante, qu’elle voyait rarement par dessus le marché. Certes, elle l’avait fréquentée un bon moment, pendant l’été, sachant qu’elle serait obligée de s’intégrer dans une école purement francophone, mais elle n’avait pas l’impression que ça avait suffit. Il lui restait encore beaucoup à apprendre, et elle craignait d’échouer ses cours, à défaut d’être capable de suivre les discours de ses enseignants. Certes, une intégration si complète dans un langue étrangère ne pouvait donner comme résultat qu’un apprentissage rapide de celle-ci, mais les premiers temps seraient durs pour la petite bleuet.

Syrias, lui, semblait s’en sortir plutôt bien, il avait passé plus de temps avec leur tante, puisque l’année dernière il n’était pas à Poudlard avec Sheireen. Lorsqu’un autre première année s’approcha d’eux et demanda en français si le jeune anglophone voulait se joindre à son groupe, celui-ci ne se fit pas prier pour se libérer de sa grande-sœur surprotectrice. Il rejoignit donc la première table et les autres jeunes de son âge, qui feraient partis de sa classe dès demain.

Quant à Sheireen, elle se retrouva seule avec l’aveugle. Les autres jeunes de leur âge parlaient déjà entre eux et personne ne semblait se soucier de la fille aux yeux limes et celle aux cheveux myrtilles.

Le français que parla alors Ashanta (car elle se présenta sous ce nom) était tout nouveau et sonnait étrange aux oreilles de l’Anglaise, même si elle ne détestait pas la sonorité de ce nouvel accent, elle avait un peu de difficultés à le comprendre car il était très loin de celui qu’avait sa tante, qui vivait à Paris. Sheireen comprit toutefois qu’elle devrait s’y habituer, car la non-voyante indiqua qu’elle était du Lac-Saint-Jean, et donc de la région où se trouvait l’école où elles étaient justement inscrites. Donc, elle allait souvent réentendre cet accent, car même si la population de DuRuisseau venait des quatre coins du monde, la majorité était originaire du Lac, ou au moins du Québec.

-Oh, le Lac-saintE-jean, so, tu être née ici? Est-ce que toutes les people ici parlent le française avec la même accent que toi, Ashanta? Ma aunt apprendre à moi le française, elle vivre à Paris. Ça ne sonne pas la même chose, mais je pense si tu m’aide, juste parler un peu plus slow, je peux comprendre quoi tu dis…

Ashanta confirma qu’elle était bel et bien aveugle, en utilisant le mot anglais mais en le prononçant très mal. Sheireen sourit, mais heureusement, sa vis-à-vis ne pouvait le savoir. De toute façon, elle n’était pas mieux qu’elle avec son français décousus, ses mauvais accords de genres et son absence totale de temps verbaux.

-Surement pas funny… heu excuse, amusant… toutes les jours, huh? Je peux proposer à toi un deal? Huh, une… offre? Si moi t’aider avec voir les choses et trouver ton toi-même dans l’école, tu m’aider avec mon française? Je pense que toi être bien gentille, et nous tous ici pas avoir beaucoup de friends, moi je venir de Hogwart, toutes mes amies être là-bas encore, je pas encore vu someone que je connaître. Tu veux être amie avec moi, Ashanta? Je aide toi, tu aide moi, alors nous s’entendre, huh?

Puis, Sheireen regarda attentivement sa nouvelle collègue de classe, la détaillant au centimètre près, et pensa que c'était triste que cette dernière ne pouvait faire la même chose avec elle. Ne pas savoir de quoi a l'air son interlocuteur, ça devrait être embêtant.

-Tu avoir de beaux yeux, tu savoir ça? Je ne jamais avoir vu ce couleur dans les yeux de someone avant au...jou...d'hui! Mes yeux à moi aussi un peu spécial, couleur... heu, je pas savoir en française... Amber? Heu ça ressembler à ce que vous en française appel le «doré», mais pas pareil comme les bijoux... Heu, et mes cheveux ont la couleur de... le Drapeau du Québec!

Elle sortie cela, toute fière d'elle, avant de réaliser bêtement que.. Merde...

Si Ashanta était aveugle de naissance, elle ne connaissait pas ces couleurs...

Gênée, elle prit alors les mains de la non-voyante pour les poser sur son visage.

-Tu peux pas voir, mais tu peux toucher. So, maintenant tu savoir de quoi look mon face! Touche, sois pas gênée, so c'est comme si tu voir moi. As-tu déjà essayé une magie pour voir? Ta famille pas chercher pour solve ton problème? Toi même pas connaître le couleur du ciel, et moi pas savoir comment expliquer les couleurs...

Mais où est-ce qu’elle était passée? Il avait beau l’avoir cherché partout, il ne l’avait trouvé nulle part et il commençait sérieusement à être inquiet. Sa sœur pouvait être n’importe où, et l’école était assez grande pour qu’il y ait des endroits où il n’avait pas pensé à aller chercher. D’autant plus qu’elle était aveugle, alors ça l’inquiétait encore plus de ne pas savoir où elle était, surtout si elle était seule! Elle s’était peut-être perdue, ça ne serait pas la première fois!? Mais pourquoi est-ce qu’elle était partie sans lui d’abord? Puis il se rappela la cérémonie, peut-être qu’elle y était déjà? Pheerys observa autour de lui pour tenter de repérer le chemin pour se rendre à la grande salle où avait lieu cette cérémonie. Une fois qu’il eut repéré le chemin, il l’emprunta et s’y rendit d’un pas rapide. Si elle n’était pas là, il ne savait plus du tout où il pourrait chercher!

Il poussa les grandes portes sans vraiment se soucier du fait de savoir s’il était en retard ou non, tout ce qui l’intéressait présentement était de retrouver sa jumelle et il paniquait intérieurement de ne pas savoir où elle était! Il avait remarqué assez vite sa grande sœur assise à la table des enseignants, la seule perpendiculaire aux autres, qui discutait avec son voisin, mais sa jumelle était introuvable, même en regardant partout. Phee se mit alors à arpenter les ranger que formait les tables, sans trop remarqué que celles-ci étaient déjà remplies d’une innombrable diversité de plats. Tout ce qu’il souhaitait, c’était de la retrouver au plus vite, lorsqu’il la trouva enfin sur la table du centre! Ouais, dans sa hâte de la trouver, il n’avait pas remarqué que les tables représentaient chacune une année particulière. Mais bon, l’important c’est qu’il savait maintenant qu’Ashanta allait bien.

Soulagé, il se dirigea vers elle, sans s’être soucié une seule fois des regards qui auraient pu s’être posés sur lui, après tout, il n’avait pas vraiment fait dans la discrétion. Et, remarquant pour la première fois les innombrables plats sur les tables, il sut aussitôt qu’il était en retard et qu’il avait certainement manqué le discours de bienvenue. Mais l’important pour lui était de savoir sa sœur saine et sauve. En s’approchant d’elle, il remarqua qu’elle était en conversation avec une autre élève, une Anglaise, conclut-il en entendant les dernières bribes de ses paroles. Même si elle semblait en grande conversation, il n’allait certainement pas là à les observer de loin. Pheerys s’approcha d’elles et posa doucement sa main sur l’épaule de sa sœur jumelle.

-Je suis là, indiqua-t-il à sa sœur en s’asseyant à ses côtés. Tu peux me dire où tu étais. Tu sais que je t’ai cherché partout? J’étais inquiet, j’avais peur que tu te sois perdue! Pourquoi ne m’as-tu pas attendu? Et, comment as-tu retrouvé ton chemin? Elle t’a aidé?

Non, il ne la grondait pas, il avait seulement été inquiet qu’il lui soit arrivé quelque chose. Il voulait simplement savoir. Il était incapable de gronder sa sœur. Il releva finalement les yeux vers la fille aux cheveux bleutés. Il était en train de l’oublier!

-Bonjour, je m’appelle Pheerys, se présenta-t-il en souriant. Quel est ton nom? Tu n’es pas d’ici n’est-ce pas? D’où viens-tu? Je vous dérange peut-être…?

Natacha venait enfin d'arriver à l'école après un voyage en bus jusqu'à la taverne , elle avait du venir à pied jusqu'à l'école , tout en trainant ces lourdes valises derrière elle . Enfin arriver on lui avait dit qu'elle serait amener au dortoir ou elle pourrait se rendre après la cérémonie .
Natacha écouta attentivement la directrice faire son discours .
"une nouvelle école , Une nouvelle vie pour moi .. *souffle* " se murmura t elle .

Natacha regarda un peu le monde qui l'entourai , elle fut subjuguai par les lieux , c'était si différent de
son ancienne école . Puis son regard se porta sur les personnes qui l'entourait . Elle reconnu une jeune fille , elle pensait l'avoir déjà vu dans son ancienne école . Ça chevelure lui disais quelque chose mais peut être essayer t elle de s'imaginer cella pour trouver des point de repère dans cette nouvelle vie .

C'était si étrange tout ici la perturber , tout était différent , juste la forêt quelle avait vu la perturber .Elle qui était habituer à ces forêt de pin . L'odeur lui manquai d'ailleurs , étrange . Avait elle le mal du pays ?

Natacha ne supportai plus d'être dans cette salle , elle avait besoin de réfléchir de repenser a tout ce qui c'était passer depuis ses dernier moi . Natacha quitta la salle d'un pas rapide pour trouver les dortoir . Il fallait qu'elle soit seule a tout prix .

Invité

Le voyage avait été épuisant pour rejoindre l'école qui lui avait offert un nouveau poste de professeur. Après avoir connu les plus grands établissements de New-York et de Salem, cette petite province était une totale découverte pour le jeune homme. Il était arrivé avec la plupart des élèves par le train mis à la disposition de l'école : en plus d'être vraiment pratique, cela lui avait permis de prendre la température et l'ambiance qui allait baigner dans l'école.

Mercutio s'était fait discret durant out le voyage, laissant ses oreilles trainées au détour d'un wagon pour écouter les conversations. Son regard s'était perdu plusieurs fois sur les hanches et les formes rebondies des jeunes filles, son sourire figé aux lèvres en disait long sur ses pensées dans ces moments-là. Il fit plusieurs fois le trajet jusqu'au chariot de friandises pour acheter quelques douceurs à Alister. Avec tous les préparatifs, il avait complètement oublié de prévoir de la nourriture pour le joyeux hermine blanc. Celui-ci lui avait d'ailleurs bien fait comprendre son mécontentement par une morsure sur le lobe de l'oreille.

Une fois à l'école, tout s'était passé rapidement, le professeur avait récupéré ses affaires dans une chambre allouée par l'école, en attendant de trouver une autre solution de logement. Il avait bien entendu rencontré la directrice pour un entretien sur leur future collaboration, et enfin, il avait fait le tout de la propriété pour se repérer plus facilement les premiers jours. La soirée était venue sans qu'il s'en rendit compte.

Revêtu d'un pantalon noir, chaussé de bottes cavalières, d'une chemise de soie de couleur vert-d'eau, et d'un long manteau de velours bleu-nuit aux revers brodés d'argent en guise de veste, ses longs cheveux tombant sur ses épaules, Mercutio fit son entrée dans l'immense salle à manger, en posant son regard sur les visages de ceux qui seraient ses futurs élèves. Il traversa la pièce et regagna la table du corps enseignant d'un pas décidé. Nouveau venu, il s'installa sur une chaise libre, 4 places à gauche de la directrice.

Le début de soirée se passa comme dans toutes les écoles : mot de bienvenu de la directrice, recommandations de l'année, présentation des professeurs... Quand la directrice se tourna vers lui en le désignant d'un geste du bras, Mercutio se leva, baissa la tête dans sa direction avant de balayer la salle d'un large regard. Puis il se rassit en attendant la fin de l'introduction de ses collègues.

Le repas commença dès que les plats richement garnis n'apparaissent sur les tables. Les discussions emplirent alors la grande salle. Toujours dans sa phase d'observation, Mercutio écoutait en approuvant parfois d'un signe de tête, répondant à quelques questions qui parvenaient jusqu'à ses oreilles. Il piocha ça et là quelques victuailles, mangeant avec appétit quelques tranches de rôti avec de la purée baignée de sauce de viande. Puis il se souvint d'Alister, seul et affamé dans la chambre.

Il se tourna vers la femme à sa droite et s'excusa par avance, pour ne pas la choquer.

"Je vous prie d'accepter mes excuses pour ce que je m'apprête à faire miss, mais j'ai là-haut un ventre affamé qui risque de me dévorer tout cru, si je ne lui ramène pas quelque chose à se mettre sous la dent. Je suis impardonnable, j'ai oublié l'appétit de mon petit compagnon en arrivant ici."

Il mit son plan à exécution aussitôt, dépliant une serviette pour y loger un des noisettes, 2 pilons de poulet et quelques grains de raisin. Tant pis pour les bonnes manières, il s'était excusé, c'était déjà ça... Il détourna l'attention en posant une question directe à sa voisine.

"D'où vous a t-on débauché ? Et pour quelle matière ?"

Point de vue d'Ashanta

Je me demande ce que les anglais pensent quand ils parlent dans une autre langue, car moi, je peux dire que je déteste quand je m'entends parler dans une autre langue. Surtout avec mon accent jeannois. On est vraiment pas fait pour parler dans une autre langue. On doit être les seuls au Québec qui prononce un mot anglais totalement normal sinon ça l'air fou. Pas à peu près.

Elle me demande si je suis née ici et si le monde d'ici ont le même accent que moi. Sa tante est d'origine de Paris. Elle me demande de parler plus tranquillement pour qu'elle me comprenne. Je vais faire des efforts pour elle pour parler plus lentement, même si mon début à tendance souvent à s'accélérer au lieu de ralentir.

- Oui, je suis native d'ici. Je crois que nous avons tous le même accent. Cette région du Québec a un différent accent du mien. Tu vas les reconnaître avec le temps. Le français de la France ainsi que le français québécois est différent, donc pas de comparaison. Je vais faire des efforts pour toi, dis-je.

Elle me propose un deal. Elle va m'aider à voir et à trouver ma place dans cette école. Je vais l'aider avec le français. Elle souhaite être mon amie. Je suis sincèrement touchée, car je ne me suis jamais fait d'amis dans le passé.

- Oui, je veux être ton amie. J'accepte ton deal. Oui, il y a des mots anglais souvent utilisés au Lac, dis-je en souriant.

Elle trouve mes yeux jolis. Ils sont limes-verts clairs. Beaucoup de personnes le remarquent. Je ne porte pas les traditionnelles lunettes noires pour aveugle. Certaines personnes sont surprises que j'ai de la couleur dans les yeux. Ils pensent tous que je suis supposée avoir les yeux blancs. Elle dit que ses yeux à elle sont 'Amber', je pense que la traduction est ambre. Il faudrait que je lui demande. Je souris quand elle dit que ces cheveux ressemblent au drapeau du Québec.

Elle pense faire une bourde puisqu'elle met les mains sur son visage pour que je vois à ma façon. Elle doit penser que je ne vois pas les couleurs.

- Je souhaite voir à ma façon, mais dans un endroit plus intime si tu me permets. Je sais mes couleurs, car je suis capable de me métamorphiser en louve blanche. C'est dans ce seul moment où je suis capable de voir. Pour me soigner, personne ne peut rien faire pour moi, dis-je.

C'est à ce moment où mon jumeau arrive. Il était inquiet comme d'habitude pour moi. Il me demande où j'étais rendue. Il me demande pourquoi je ne l'ai pas entendu.

- Au moment où tous les odeurs sont arrivés en même temps, je ne savais plus où tu étais. Je voulais aller par moi-même à la grande salle. J'ai demandé une direction. Soit que j'ai mal suivi, soit que j'ai mal été guidée, car je me suis retrouvée à la bibliothèque. Le bibliothécaire, Mr Mirault, m'a conduit ici. Sheireen m'a vu à mon arrivée et elle m'a invité à sa table, dis-je.

Il demande s'il dérange.

- Tu viens d'arriver, alors tu restes, compris, dis-je à mon jumeau.

J'avais quand même hâte de voir mon jumeau.

Invité

Cette année, je changeais d’école. Pourquoi? Je ne savais pas trop. J’avais décidé d’accepter la réponse que ma mère m’avait donnée. Je serais plus proche d’elle à l’avenir et si je voulais lui rendre visite je pouvais le faire. Sauf que je n’avais pas réellement envie de lui rendre visite. Quand j’étais à l’école, j’étais à l’école. Quand j’étais en vacance, c’était une autre affaire. Moi qui avais fait ma première année à Poudlard, je devais m’habituer à une autre école. Ok, j’étais loin d’être la seule personne dans cette situation. Tout le monde était nouveau dans l’école. Elle venait d’ouvrir ses portes. Nous étions les premiers élèves. Une chose assez intéressante quand même. Tout était nouveau. Tout sentait le nouveau. Les livres comme les classes. C’était assez agréable.

Ce soir, c’était l’espèce d’ouverture officielle et il avait quelque chose qui se préparait. Comme une cérémonie où nous étions invités afin de manger et d’apprendre à connaître les autres élèves et blablabla! Je devais hélas me préparer pour cela. Faire simplement acte de présence serait bien. Pas besoin de rester toute la soirée après tout. Je n’aurais qu’à aller dormir tôt ou aller prendre de l’air à l’extérieur. Me fixant dans la glace devant moi, je soupirai doucement. Mes cheveux rouges étaient magnifiques sur ma robe blanc cassé. Un très léger sourire s’afficha l’instant d’un moment sur mon visage. J’ai aimait tellement mes cheveux. Ma petite fierté en quelque sorte. Mes yeux bleus étaient clairs comme l’océan. En ce moment, nous pouvions dire que j’étais heureuse.

Ceux-ci deviennent un peu plus foncés alors que je m’avançais vers la grande salle à manger. C’était là que nous devions aller je crois. J’avais écouté discrètement les brouhahas des gens pour me rendre au bon endroit. Debout en plein milieu des gens, je fixe celle qui est supposément la directrice. Elle parle encore et encore. Je ne comprends pas pourquoi les gens semblent avoir besoin de parler autant. C’est incompréhensible. On ne passe pas par quatre chemins pour dire une chose. Trop de mots sortaient de sa bouche et ça me donnait mal à la tête. En plus, il avait plein de monde dans la salle. Je n’aimais pas ça. Je voulais sortir d’ici.

Le buffet commença. Je n’avais pas encore remarqué les cinq tables. Une pour chaque année. Génial. Où était la mienne maintenant? Oh, surement la deuxième puisque j’étais en seconde. Je m’avançai tranquillement vers celle-ci et m’assis. Je n’avais pas faim. Quand l’envie d’être à une place n’est pas là, rare était les autres envies aussi. Sauf de quitter. Trop de conversation autour de moi. Je n’arrivais plus à attendre mes pensées. Je mis mes mains sur mes oreilles et grimaça un peu. Je secouai la tête, les yeux fermés. Je restai ainsi un moment avant de soupirer et d’ouvrir mes yeux qui étaient maintenant de couler foncé. Ça n’allait pas bien. Pas réellement. Les gens parlaient contre moi. Je sentais leur regard sur moi. On me jugeait. On voulait ma mort à tout prix. C’était ce qui se disait. Trop de gens! Trop de gens!! C’était un piège. On m’avait changé d’école pour me tuer sens que personne ne le sache. Ma mère… Celle-ci avait accepté ce transfert n’était pas ma mère mais une espionne. Une traite! Ce n’était pas la vraie. Non! Ça ne se pouvait pas.

« DAAAAHHHHH »

Avais-je déjà mentionner que les grands rassemblement n’était pas faite pour moi?!

Spoiler:

Cette petite aveugle était vraiment jolie, très mignonne, c’était dommage qu’elle avait cet handicape qui lui rendait la vie dur et faisait en sorte qu’elle ne devait pas avoir beaucoup d’amis. En effet, la société moderne est tellement perfectionniste et idéaliste, que les personnes à difficultés spéciales sont vite rejetées. Sheireen n’est pas du genre à prendre les gens en pitié, elle ne veut pas leur faire subir ça, et c’est plutôt avec plaisir qu’elle décide de rendre service à Ashanta, parce qu’elle pense vraiment qu’il faut apprendre à connaître le fond des gens avant de décider si on peut les apprécier et être leurs amis, plutôt que de se fier à sa première impression.

L’adolescente aux yeux de lime lui répondit en articulant bien ses mots et en ne parlant pas trop rapidement comme les autres Québécois semblent avoir l’habitude de le faire, si bien que Sheireen avait le temps de traduire les phrases dans sa tête. Pour la compréhension, elle est quand même assez douée, elle arrive à saisir l’essentiel de chaque phrase, même si elle n’intercepte pas toujours chacune des subtilités de la langue française, elle comprit qu’Ashanta était native de la région, qu’il y avait plusieurs français différents, et que certains mots anglais étaient utilisés dans le langage courant du «Lac», qui devait être la région de la demoiselle, bien que la bleuet-ambulante ne savait pas où c’était. Il lui semblait avoir entendu que la région où l’école se situe s’appelle le Saguenay-Lac-Quelquechose, mais elle n’était plus certaine… c’était peut-être Mer, ou Rivière… Enfin…

Et enfin, elle comprit qu’elles seraient amies. Et voilà, pas plus compliqué que ça. Parfois, quand on fait simple, c’est plus efficace. Étant dans la même classe, Sheireen guiderait Ashanta, comblerait ses lacunes visuelles, et en échange cette dernière lui corrigerait son français. C’était parfais pour la British, qui ne connaissait personne ici. Aussi bien se faire des liens en partant.

- Wonderfull, dans ce nouveau pays, faut entraider si on vouloir survivre à le changement, et amies sont meilleurs choses pour se… hum… integrate?

Le sourire qu’eut Ashanta lorsque Sheireen tenta de lui faire imagine la couleur de ses cheveux la rassura, puisqu’elle pensa avoir fait une gaffe en tentant de lui décrire des couleurs qu’elle ne pouvait pas connaître. C’est alors que l’aveugle la rassura en lui disant qu’elle est une animagi, enfin de ce que pu comprendre la bleuet, car elle n’était pas certaine si «louve» était un animal, elle n’avait jamais entendu ce mot, mais cela ressemblait peut-être à un «loup», dont elle connaissait la signification… En tout cas ça sonnait semblable, quoi qu’avec la langue française, elle ne savait pas à quoi s’attendre… Après tout, «rhum» et «rhume» se ressemblent à l’oreille, sans être en lien…

Bref, Ashanta informa Sheireen qu’elle voulait la voir à sa façon, mais dans un lieu moins dérangé, où elles seraient seules. Sa nouvelle amie comprit ce qu’elle voulait dire, car ce fut pile à ce moment qu’un autre troisième année les rejoignit, sans doute pour faire connaissance. C’est lorsqu’elle le regarda attentivement que la rebelle comprit que ce n’était pas tout à fait cela, qu’il était le frère, probablement jumeau, de sa nouvelle collègue de classe. Il avait en effet lui aussi un minois adorable, et l'adolescente aurait pu être attirée par lui, mais allez savoir pourquoi, elle ne ressentait pas de papillons en se fixant dans ses yeux verts, même s'ils étaient presque identiques à ceux de sa jumelle, la bleuet préférait les siens, ils avaient quelque chose de mystérieux dans leur vivacité de couleur mais leur absence de lumière. Selon ce qu’elle saisit de ses propos, il était inquiet et l’avait cherché partout. Ashanta lui expliqua comment elle s’était rendue jusqu’à la salle à manger et comment Sheireen était intervenue, et son frère son présenta en lui posant de rapides questions, un peu trop rapide ce qui donna l’air à l’anglaise d’une truite ne comprenant strictement rien, puisqu’elle le fixait avec de gros yeux exorbités, comme si ça allait l’aider à saisir chaque mot.

-Heu… Sheireen Fraser, tu demander mon nom oui? Sheireen Fraser. Je venir de England et pas parler bien la française… Oh, et je amie avec ta sister, nous juste décider ça, tu être ami aussi? Toute la monde besoin d’amis à cause nouveau place pour tous, right? Vous raconter à moi votre histoire? Je comprendre bien quand vous parler slow, et ce pratique mon française… Et je vouloir savoir, quoi c’est une louve? Jamais entendre ce mot, ce ête un animal? Tu être une animagi, Ashanta?

Aleksander écouta attentivement Khanrell parler de son parcours à son tour. Beaux-bâtons! Elle avait sûrement été une meilleure élève que lui. Il avait été à deux doigts de se faire mettre dehors de Poudlard. Sandy avait même été mis dehors de l'équipe de Quidditch. Si ce n'aurait pas été de son frère qui occupait une place importante au conseil de Poudlard, il n'aurait carrément pas pu obtenir son diplôme.

L'écossais fût surpris lorsqu'elle lui parla des dragons. Il n'était pas au courant de cela. Il faut dire qu'il ne connaissait pas du tout mais pas du tout la région. Sandy était arrivé depuis moins d'une semaine. Il aimait déjà par contre son nouveau petit coin de pays. Certains aspect du Québec lui rappelait l'Écosse et c'était tellement différent de Los Angeles. Il n'avait pas particulièrement aimé les États-Unies. C'était trop... trop différent de sa culture. Il repensa à la grotte des dragons. Curieux de nature, cela l'intriguait au plus haut point. Il avait toujours aimé les créatures. Toute les créatures. Le pro du balais était pour lui demander si elle l'amènerait visiter cette grotte un jour lorsqu'elle lui demanda de lui expliquer pourquoi il avait atterrit ici. Elle ajouta même une question à propos de la bière. Si il aimait la bière? Il éclata de rire en dévoilant ses dents blanches.

-Bien sûr que j'aime la bière. Mais j'ai un léger penchant pour les meilleurs whisky écossais. Uisge beatha! J'aimais bien l'institut de magie à Salem, mais... les États-Unis, c'est un pays très différent. Je ne me suis jamais senti vraiment à ma place. Je viens d'un petit village, je suis un gars de vallée, de nature. Mes valeurs et mes coutumes étaient trop incompatibles, je crois. Edith est venu me voir à Los Angeles. Elle avait entendu parler de moi. En bien, je suppose et à mon plus grand étonnement. Elle m'a décris le poste qu'elle m'offrait et l'école, le pays. Crois moi, c'était bien assez pour que j'accepte. J'aime les défis, et je crois que c'est un nouveau départ qui me fera du bien. Ça ne fait pas de mal le changement, parfois? Parlant de tu sais quoi, ce qui pourrait effrayer nos étudiants, tu m'y amènerait un jour?

Tout à coup, Aleksander se rendit compte qu'il l'avait tutoyé. Quel impoli il faisait! Les notions de grammaire de la langue française lui causaient bien des maux de tête.

- Je suis désolé, je vous ai tutoyé. Certaines règles de grammaire en français sont inexistante en anglais et en gaélique. C'est un peu nouveau pour moi.

Le rire franc d'Aleksander dévoila un sourire éclatant, bien en contraste avec son apparence bourrue qui s'était rapidement manifestée comme une simple impression causée par sa carrure impressionnante, car il allait de fait qu'il était homme bien jovial, et Khanrell sentait bien qu'elle passerait une bonne année en sa compagnie, car elle commençait à bien apprécier son franc parlé, avec son accent écossait.

Il lui expliqua qu'il n'avait pas choisit la région du Saguenay uniquement pour sa bière, ce qui constituait bien entendu une farce de la part de Khanrell, qui n'était même pas une fanatique des boissons alcoolisées, et qu'il était plutôt un amateur de Whisky. Il prononça un mot dans une langue inconnue à l'oreille de l'éleveuse de dragons, mais elle ne l'interrompit pas pour en connaître la signification, puisqu'il enchaîna sur son parcours, comment il avait aimé Salem malgré qu'il n'appréciait pas particulièrement les États-Unis. Pendant qu'il parlait, la femme à la chevelure violette l'écoutait en hochant la tête et en se servant de ce fabuleux festin, dont chaque pièce était délicieuse. En bout de ligne, Aleksander est un gars de campagne, alors il ne pouvait qu'être mal chez les Américains et bien dans ce petit coin de Sainte-Charlotte-de-Forest, village caché au milieu des bois. Enfin, il voulait essayer ce défi, mais aussi se lancer dans un nouveau départ qui collerait plus à ces coutumes, et lui demanda si elle pourrait l’emmener à cette grottes aux dragons, un jour, il semblait bien curieux de découvrir les dragons.

Décidément, il lui plaisait bien. Un homme avec un accent aussi spécial et qui s'intéresse aux créatures sauvages, ça ne peut qu'être un bon garçon.

-Bien entendu, je peux même faire mieux que ça, non seulement je sais où se situe la grotte principale où ils vivent et je suis confiante qu'ils ne me feront aucun mal puisque j'y rôde depuis des mois, mais en plus, j'ai quelques petites connaissances qui pourrais bien te surprendre.

Tout à coup, Aleksander réalisa qu'il l'avait tutoyée par mégarde, et s'en excusa puisque cette règle de grammaire n'existe pas dans la langue anglaise. Khanrell le rassura aussitôt, n'étant pas une grande fervente des valeurs du siècle dernière.

-Oh non, je t'en pris, d'abord, c'est moi qui a commencé par cette familiarité, si je ne m'abuse, non? Et puis, si tu as vraiment 26 ans, eh bien je suis plus jeune que toi. Enfin, nous sommes collègue, je préfère lier immédiatement des liens de respects basés sur une franche amitié avec tous les membres du personnel, et non basés sur la monde du siècle dernier en matière de politesse exagérée avec ce vouvoiement. Quand je m'entend interpeller ainsi, j'ai l'impression qu'on s'adresse à ma mère! Je n'ai que 21 ans, quand même, alors si tu le veux bien, Aleksander, traitons-nous en bons amis, ça me plait d'avantage. Parlant de plaire, tu n'es pas bien méchant finalement, tu sais que ton look porte à croire, à la première impression, que tu n'es pas quelqu'un d'aussi sociable? Tu me plais bien au final, je suis contente d'avoir pu te parler, et j'espère que c'est le début d'une belle relation entre nous.

Au plus profond d'elle-même, même si elle tentait de donner à tout cela un lien simplement amicale, il y avait une part d'elle qui cherchait le véritable amour depuis son départ de Beaux-Bâtons, et qui ne pouvait s'empêcher de tenter sa chance avec tous les hommes un peu sympathique qu'elle rencontrait. Quand même, ce professeur de vol sur balais semblait avoir plus de points en commun avec elle qu'elle ne l'aurait imaginé.

-En tous les cas, si tu t'intéresse aux dragons, tu peux être certain que tu n'es pas débarrassé de moi de si tôt. Il y a tellement de gens à l'esprit exigus qui croient que ce sont des créatures monstrueuses et dangereuses, que lorsque je rencontre quelqu'un qui est intrigué par eux, je ne peux que m'empêcher de m'intéresser à lui. Et je t'en fais la promesse, un de ces week end, je t'emmènerai dans leur région, tu verras qu'ils sont bien moins effrayant qu'on ne le dit. Surtout que ceux de la région ne sont que les cousins nains des dragon ancestraux.

Khanrell ne voulait pas particulièrement que quelqu'un découvre tout de suite qu'elle en gardait un, bébé, dans sa cour arrière, mais si elle se rendait compte que cet Aleksander était un gars honnête et vraiment aussi intéressé qu'elle aux reptiles volants, elle pourrait lui faire rencontrer Shenyann...

-Assez parler de mon hobby, le vol sur balais, c'est cool aussi! Tu entraînais une équipe de Quidditch professionnelle? Je ne me débrouille pas trop mal en vol, et ça me plait bien de voler, mais je n'ai jamais été particulièrement forte dans ce sport, en tout cas je n'ai pas fais l'équipe de mon école. Peut-être qu'il n'est pas trop tard pour que tu m’apprenne? Ce serait un échange de compétences? Les dragons contre les balais ?

Invité

Emmerich était là depuis le début de la soirée et de l'ouverture officielle. Lorsque les portes ouvrirent, il prit place à la table de son année, gardant le silence tout en observant les autres personnes. Certaines têtes sortaient du lot. Son regard se glissa sur la table des enseignants et détailla chacun d'eux, mais resta figé sur Khanrell, à admirer sa beauté. Ce n'est que quand la directrice commença à parler qu'il posa son regard sur celle là, écoutant attentivement. Il avait entendu ce genre de discours durant déjà trois ans, bien que cette fois si, il aurait de nouveaux professeurs et de nouveaux compagnons d'études. Il eut un mince sourire lorsqu'il apprit que Khanrell s'occupait du cours de soins aux créatures magique, compte tenu qu'il y était inscrit. Emmerich observa le fameux buffet apparaître à la fin de la présentation, venant saisir sa fourchette et commencer son repas. Il resta légèrement désintéressé à son entourage, bien qu'il jetait quelques coups d’œil de temps à autre à la table des professeurs.

La jeune enseignante piquait de plus en plus la curiosité d'Aleksander. Elle disait connaître bien plus que les cachettes et habitudes des créatures magiques. Décidément, Khanrell était pleine de surprise. Le comble : elle ne disait pas non à partager ses secrets avec lui. En Écosse, Aleksander avait souvent visité des grottes de dragons. Il n'avait jamais, cependant, vu de dragon de taille adulte. Seulement deux petits qui avaient été apprivoisé par un ami de son grand frère. Et apprivoisé était un grand mot puisque Alex les avait trouvé plutôt antipathique. Par la suite, à Poudlard il avait fait la découverte de plusieurs créatures. C'était même un de ses cours favoris. Balais et Créatures magiques. Les deux seuls cours qu'il avait été capable de passé avec grand succès et sans trop d'étude.

Khanrell lui demanda même de ne pas la tutoyer. Super, parce que ce n'était pas vraiment dans ses habitudes et c'était plus fort que lui. Il faut dire que chez lui, sans qu'ils soient une bande de mal élevés, ils étaient franc et direct. En quoi dire vous est plus poli? Mystère pour Aleksander. Le géant comprit immédiatement qu'il allait bien s'entendre avec Khanrell. Avec lui, c'était une question de "feeling". Sans juger, il est capable de savoir s'il s'entendra avec quelqu'un ou non.

Puis, elle termina par lui demander si il voudrait bien l'aider en balais. Beaux-Bâtons c'était une très belle et bonne école. Niveau balais, il était un peu moins avancé que Poudlard ou Salem. Chacun leurs points forts, n'est-ce pas? Alex, lui, excellait de se côté

-Je t'apprendrai avec joie tout mes secrets sur balais. Il n'est jamais trop tard pour apprendre à voler. Je suis certaine que tout le monde est bon. Il faut juste qu'ils apprennent les techniques. Les gens croient que c'est facile. Mais cela peut devenir réellement dangereux pour les gens qui s'y prennent de la mauvaise manière. La preuve : plusieurs se sont blessé en vol de balais. Je veux à tout prix éviter cela dans mes classes. Pour ça, je dois leurs montrer leurs limites. Je n'entraînais pas au professionnel et je ne me vois pas entraîner à ce niveau. À cause des limites justement. Il doivent toujours repousser les leurs justement et poussent à bout les jeunes. Je le sais, je l'ai vécu. Malgré que... je ne serais pas en agréable compagnie en ce moment si je n'aurais pas repousser mes limites. C'était comment Beaux-Bâtons? J'ai entendu dire que c'était assurément l'école la plus sévère dans le milieu magique.

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